L’union du cinéma belge et du cinéma français forme un couple assez enrichissant. Le premier apporte l’humour, le second apporte l’expérience. De cette union nait une chanson pour ma mère de Joël Franka. Une comédie drôle et attachante à en avoir presque les larmes aux yeux. Pourtant, le scénario pourrait paraître dramatique. Une famille catholique peu proche, dont la mère est malade au point que ses jours sont désormais comptés. Fan du chanteur Dave, ses enfants sous l’impulsion de sa petite fille souhaitent lui offrir une représentation de l’artiste en passage dans la région. Hélas, sa maladie la force à rester au lit, obligeant ses enfants à mener une belle entreprise pour faire venir Dave à son chevet. Mais, il n’en n’est rien. Le caractère particulier de chaque personnage qui selon le réalisateur reflète les «familles ardennaises» transforme cette affaire en une succession de maladresse et de bourde rendant ce scénario joyeux tout en gardant à l’esprit le sujet initial permettant à l’histoire d’être belle et touchante. Pour sa première représentation cinématographique, Dave joue son personnage, il se dit «argile dans ce film» apportant son expérience de vie. Son jeux est bon et ses chansons rythment les émotions tout au long du film. Une chanson pour ma mère sort en salle le 27 mars prochain.
Votre correspondant de presse à Cannes et à Toulouse, Christophe Carugati