33ème édition cette année du festival de BD Quai des Bulles, avec un record d’affluence de 38000 visiteurs entre le 25 et le 27 octobre.
L’occasion d’une immersion dans l’univers du Neuvième Art, parmi le public hétéroclite où spécialistes, néophytes, bobos, prolos, ados, baladent execo leurs curiosités affûtées. Auteurs lookés arty dédicaçant les albums à la chaîne ou s’emmerdant ferme devant le flux indifférent, intervenants pointus ravis du succès de leurs conférences qu’ils craignaient rébarbatives, éditeurs à l’air renfrogné, attachés de presse hystérisés, journalistes passionnés, l’ambiance en apparence est fantaisiste, légère, divertissante, créative.
L’avantage de ce type de festival est de nous permettre de creuser un peu plus loin. De réaliser qu’une bd, ça veut dire bien souvent: un dessinateur, un encreur, un coloriste, un scénariste. Des mois de boulot, de documentation, de gestation, pour un produit “digéré” en une heure de lecture, à la fois oeuvre artistique, et en même temps soumis aux contraintes de la production industrielle. Le lecteur s’attache aux graphismes, à l’ambiance, à l’histoire, faisant fi de l’amont. Mais ici, à l’occasion de ce week-end d’octobre, il peut découvrir les coulisses, les à-côtés, les sources d’inspirations, les extensions potentielles, tout ce qui permet de rendre concret ce monde format A4 destiné à nos imaginaires.
Festival Quai des Bulles – www.quaidesbulles.com