Kévin Ledanois Champion du Monde Espoirs

Kévin LedanoisKévin Ledanois est devenu Champion du Monde Espoirs ce vendredi 25 septembre. Le néo-professionnel de l’équipe Bretagne-Séché-Environnement a attaqué à trois kilomètres de l’arrivée, entre la première et deuxième côte pavée du circuit de Richmond (Etats-Unis), en résistant au retour de l’italien Simone Consonni, alors qu’un autre français, Anthony Turgis, néo-professionnel au sein de la formation Cofidis a pris la 3ème place.

C’est donc une grande satisfaction dans le camp français après la médaille de bronze de Jérôme Coppel mercredi dernier. Au palmarès du Championnat du monde Espoirs, Kévin Ledanois, fils de l’ancien pro Yvon Ledanois, Directeur sportif au sein de la BMC, succède à Romain Sicard (2009) et Arnaud Démare (2011).

La réaction de Kevin Ledanois : Je ne réalise pas encore. C’était mon rêve de devenir champion du monde, alors je suis peut-être encore dans un rêve. Je n’arrivais pas à m’arrêter de pleurer jusqu’au podium. Pendant la course, j’ai attendu, attendu, attendu… J’ai pris sur moi mais je m’en étais tellement voulu l’an dernier d’avoir attaqué avant le dernier tour… J’ai souvent analysé cette course de Ponferrada, j’avais identifié mon erreur, je ne voulais pas recommencer. J’ai aimé sentir la pluie dans les derniers kilomètres, j’ai pensé que ç’allait rendre le final très viril. Effectiement, avec Anthony (Turgis), on a failli tomber dans la première bosse pavée. J’ai attaqué pour lui au sommet, ç’a fait une cassure, puis j’ai mieux viré que les autres sur le sol glissant et pris dix, vingt mètres. J’ai foncé, toujours pour Anthony, qui n’avait plus à bouger…. Toute l’équipe de France a été fantastique. C’est moi qui lève les bras, qui ait le maillot, mais c’est toute l’équipe qui a gagné ce championnat du monde.

Emmanuel Hubert, manager général de Bretagne-Séché Environnement: J’ai été pro avec Yvon, le père de Kevin, et je me souviens qu’en 1996, on a du faire chambre ensemble au moins cinquante nuits ! Kevin était un petit bonhomme de 3 ans, on le voyait souvent, je m’en souviens comme si c’était hier et aujourd’hui il est mon premier champion du monde, quel bonheur ! Hier soir encore, j’ai voulu lui reparler de sa course 2014 et de son devoir d’attendre le dernier et bon moment. Tout le monde le lui a dit, je sais, mais on en a souvent parlé tous les deux cette saison. Le circuit en plus s’y prêtait. J’ai l’impression que dimanche, un Tony Gallopin ou un Julian Alaphilippe peut faire la même chose. Notre équipe (Fortuneo-Vital Concept l’an prochain) continue de prendre de la consistance : en 2016, nous aurons le champion du monde Espoirs, le champion de France (Steven Tronet) et le champion du Danemark (Chris-Anker Sorensen) dans nos rangs. Ce n’est pas neutre.

Franck Bonnamour :Je n’avais pas de très bonnes jambes, j’ai proposé aux gars de l’équipe de me sacrifier à l’entame de l’avant-dernier tour, pour mettre un terme à l’échappée et replacer Kevin et Anthony pour le final comme nous l’avions imaginé. Je suis très heureux pour Kevin, avec qui j’ai une certaine complicité puisque nous serons dans la même formation Fortuneo-Vital Concept l’an prochain. C’est si bon d’être dans l’équipe du champion du monde ! Moi, je n’ai que 20 ans, je pourrai donc peut-être disputer encore deux championnats du monde Espoirs…

A propos Guillaume Joubert

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