« Lonely Boy »: l¹autobiographie sans concession du guitariste des Sex Pistols

Dans « Lonely Boy » le guitariste livre un récit sans concession, cru et honnête de son aventure au sein des Sex Pistols.
 

Alors que l’on célèbre le 40e anniversaire du punk – dont l’influence et la signification culturelle se font sentir aujourd’hui encore dans la musique, la mode et les arts visuels – Steve raconte son histoire pour la toute première fois. Sans les Sex Pistols, le punk n’aurait jamais existé. Et sans Steve Jones il n’y aurait pas de Sex Pistols. Tout démarre avec Kuti Jones et ses Sex Pistols , groupe qu’il crée avec son camarade Paul Cook que Steve Jones . Mais l’histoire de Steve Jones se passe aussi et surtout dans les rues de Hammersmith et Shepherd’s Bush, à l’ouest de Londres. Garçon solitaire et désœuvré, il vit de larcins pour subsister. On y apprend qu’avant d’être musiciens, Steve Jones (guitariste) et Paul Cook (Batteur) futurs Sex Pistols sont de jeunes délinquants dépositaires d’un important stock de matériel volé. Ils cambriolent entre autre des stars comme Rod Wood, Keith Richards, Rod Stewart ou David Bowie. Le jeune homme a une révélation en découvrant le glam art rock de David Bowie et de Roxy Music. Dans ce récit émouvant et sans concession, il nous fait partager sa tristesse de ne jamais avoir connu son père, les abus subis par son beau-père et surtout comment la musique et la mode l’ont sauvé d’une vie criminelle et de la prison.

Dans « Lonely Boy » le guitariste livre un récit sans concession, cru et honnête de son aventure au sein des Sex Pistols.« CE N’ÉTAIT PAS TANT LA MUSIQUE qui comptait pour moi que le besoin de me sentir appartenir à un groupe, une bande, n’importe quoi ; c’est ça que je voulais. Les supporters des QPR, les skins ou les teddy boys, il me fallait quelque chose. Pour vous dire à quel point ça me travaillait, j’ai même essayé d’être hippie pendant un certain temps – à l’époque où je barbotais dans toutes les boutiques de King’s Road, on pouvait me voir traîner en pantalon à pattes d’eph’, chaussures compensées et grand manteau afghan.

C’est ce que faisaient les jeunes de l’époque, ils expérimentaient n’importe quoi pour trouver leur identité, mais moi je n’avais pas d’environnement stable ni d’estime de ma personne et j’étais donc libre d’aller plus loin que tous les jeunots normaux. »

On découvre la personnalité explosive des membres du groupe et la figure autoritaire de leur manager Malcom Mc Laren. Dans cet ouvrage chaque page révèle l’incroyable épopée d’un groupe hors norme. Et bien sûr on se régale des mille et une anecdotes sur la violence, les drogues dures, l’alcool, les trahisons.

Jean-Christophe Mary

Broché: 256 pages

Editeur : E/P/A 

Collection : Hors collection

 

A propos jean-christophe.mary

A lire aussi

le-cadavre-vivant-Imho

Le cadavre vivant – Ed. Imho

Le cadavre vivant est un manga de Hideshi Hino, paru aux éditions Imho, en mars …

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.

WP Twitter Auto Publish Powered By : XYZScripts.com