Carnage blues est le second et dernier tome du diptyque Les miroirs du crime, une bande dessinée de Noël Simsolo et Dominique Hé, parue aux éditions Glénat, fin août 2017. Le polar se poursuit entre règlements de compte et prises de pouvoir…
24 janvier 1955, à Saïgon, le jour du nouvel an chinois et quelques jours après l’armistice avec la France, un militaire se rend chez Robert le roux. Dans la rue c’est la fête et les enfants jouent avec des pétards… Marc pénétré dans un petit jardin pour y retrouver Robert. Ce dernier a un contrat à proposer au militaire. C’est pour aller à Paris, c’est bien payé et cela pourrait aider Marc à son retour à la vie civile. Un homme serait à abattre, car c’est ce que Marc fait de mieux ! Marc se pose quelques questions et demande pourquoi lui alors qu’à Paris, les tueurs ne manquent pas, surtout chez l’associé de Robert, Saint-Napi ! Mais Robert semble vouloir prendre les choses en mai et demande à Marc de tuer Saint-Napi. Robert donne quelques indications, une petite statuette et une enveloppe qui comprend une avance pour le travail à effectuer…
Les rebondissements ne manquent pas dans ce second tome où l’on ne sait plus à qui se fier. Des hommes tentent de prendre les choses en main, d’autres se font tuer et les événements se mettent, petit à petit en place. Trafics, recherche de pouvoir, règlements de comptes, fusillades, vengeance, sont au cœur de cette bande dessinée qui oscille entre différents événements et parvient à surprendre. L’ambiance pesante, le polar noir, et l’intrigue inquiétante offrent une atmosphère particulière à ce récit étrange et suffoquant. Le trait reste le même, assez simple, offrant une multitude de personnages parfois difficiles à différencier, l’ambiance pesante et enivrante, avec le jeu des couleurs, est efficace.
Carnage blues est le second tome du polar noir, Les miroirs du crime, qui conclut ce diptyque angoissant et captivant, offrant de nombreux rebondissements et une fin tout à fait surprenante.