Je préférerais ne pas, aux éditions Rue de l’échiquier

Je préférerais ne pas est une bande dessinée de Justin Wong, parue aux éditions Rue de l’échiquier, en mars 2018. Un ouvrage amusant et autobiographique, sur le quotidien d’un trentenaire au chômage à Hong Kong.

je-préférerais-ne-pas-rue-echiquierUn homme est devant un bureau, face à une autre personne. Il lui demande si c’est à cause de son comportement. La personne en face, explique simplement que c’est que lui et les autres pensent que le poste n’est fait pour l’homme. L’homme reste sans voix et fini par admettre que cela devait finir par se voir… C’est ainsi que Butt, après quinze années d’expérience professionnelle s’est retrouvé sans boulot. Il appelle la famille, des amis pour expliquer sa nouvelle situation, puis se dit qu’il, va enfin pouvoir faire la grasse mat’, jouer à la console, jouer au poker, s’enfiler des séries, aller au karaoké, ne rien glander, se balader, faire des magasins, faire du sport, suivre des cours, aller au théâtre, bouquiner… Puis il se demande si arrêter de travailler est possible. Après s’être fait virer, Butt décide de mettre en place un plan d’action…

je-préférerais-ne-pas-rue-echiquier-extraitBeaucoup de réflexions, d’analyses et d’errance, pour ce trentenaire célibataire au chômage, sont à découvrir au fil des pages. La bande dessinée offre un récit moderne et assez bien découpé, autour de ce personnage central. Autobiographie et fiction, qui fait en quelques sortes l’éloge de la paresse, dans un premier temps, pour se surprendre à rire du quotidien et de cette société active. Le travail essentiel pour vivre, l’engagement au travail, les périodes de chômage, sont à découvrir avec un autre œil dans cet ouvrage. L’originalité marquante de cet album est surtout graphique, elle repose sur une utilisation originale de l’imagerie numérique, un travail plaisant et bien découpé, qui entraîne facilement les lecteurs dans cette bande dessinée moderne et plaisante.

Je préférerais ne pas est une bande dessinée moderne, qui offre un point de vue humaniste sur la société actuelle, et plus particulièrement le travail qui fait partie de nos vies. Un brin d’humour et une réalité retranscrits avec un graphisme particulier et percutant, via l’imagerie numérique.

A propos celine.durindel

A lire aussi

“Première affaire” au cinéma : rencontre avec la réalisatrice Victoria Musiedlak et l’actrice Noée Abita

Mercredi 24 avril, sortira au cinéma “Première affaire”. Pour son premier long métrage, Victoria Musiedlak …

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.

WP Twitter Auto Publish Powered By : XYZScripts.com