Après un apprentissage auprès d’un professionnel qui lui a transmis son savoir faire. Noël a d’abord était soudeur, mais il a eu rapidement envie de se mettre à son compte.
Noël Aizac : « Vues les difficultés croissantes dans les entreprises, j’ai pris conscience que mon devenir serait des plus précaire. C’est lors de mes vacances passées dans la région des Pyrénées que mon ami cordonnier serrurier à Lourdes, m’a convaincu. C’était pour moi tout de suite ou jamais. Les débuts n’ont pas toujours été faciles.
« Se lancer dans une profession que vous ne connaissez pas ? ce n’est pas évident !. »
J’ai débuté en 1994 dans la Drôme en rachetant un fond de commerce qui périclitait ; après trois ans j’avais conquis une clientèle.« Souhaitant me rapprocher de ma famille, je décidais en 2000 de créer une affaire dans le Vaucluse. D’abord installé dans un bungalow, toujours comme cordonnier, j’ai pu par la suite avoir un emplacement fixe.La profession évolue : aussi aujourd’hui grâce au laser, nous sommes en mesure dans la minute ou l’heure qui suit, de satisfaire le client . »
Noël regrette seulement, que ce métier n’attire pas plus de jeunes qui n’ont pas toujours l’application et la patience pour acquérir les techniques de la profession.« Aujourd’hui notre cordonnier n’a pas encore l’âge de la retraite. Il a encore largement le temps de préparer la relève. »