Il arrive que la surface de nos ongles présente, pour diverses raisons, des fragilités. Lorsque ces fragilités conduisent à des fractures, de très minces morceaux d’ongles se logent dans l’épiderme et finissent par provoquer des inflammations des zones en question. Ces inflammations produisent la sensation désagréable et bien connue de l’ongle incarné.
Étiologie de l’ongle incarné
Il est très probable que les causes de survenue de l’ongle incarné soient multifactorielles et en grande partie inconnues. Toutefois, on peut isoler plusieurs raisons qui peuvent amener au développement de cette pathologie. Au premier rang d’entre elles, on trouve notamment la prédisposition familiale et le terrain génétique favorable qui modifient la composition de l’ongle et le rendent plus friable. L’utilisation d’une paire de chaussures inadaptée ou un mauvais soin apporté à la taille de l’ongle peuvent également être en cause. D’autre part, on sait que certains traitements lourds comme certains autres affections entraînent l’apparition des ongles incarnés. C’est le cas des traitements antirétroviraux ou des arthrites chroniques. Enfin, la conformation de l’ongle en elle-même est un facteur de risque : un ongle aux cuticules nombreuses est un ongle plus à risque qu’un autre.
À quoi reconnaît-on le développement d’un ongle incarné ?
Le tableau clinique habituel de l’ongle incarné est bien connu et se compose de quelques caractéristiques aisément reconnaissables. L’apparition de tout ou partie de ces différents symptômes peut faire envisager de prendre rendez-vous pour une consultation chez st-charlespodiatrie.com. Ainsi, on observe deux types incarnations :
– Une incarnation latérale dans laquelle le repli dermique sur le côté de l’ongle est sensible à la pression et rend la marche pénible.
– Une incarnation antérieure dans laquelle l’ongle pénètre dans la chair au bout du pied si bien qu’il devient impossible de le couper. Dans ce ce cas, l’ongle nécrosé finit par se détacher seul.
Dans les deux cas, on peut noter la présence d’une douleur vive, irradiant le pied, d’une rougeur accompagnée d’un gonflement de la zone affectée traduisant l’inflammation. Ces symptômes peuvent annoncer la formation d’un panaris, sorte d’abcès nécessitant souvent une immobilisation du pied voire d’un érysipèle.