Dopage technologique : L’UEC appelle a une grande mobilisation

dopage technologique
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Après l’EPO, le dopage technologique a été mis au grand jour lors des derniers championnats du monde de cyclo-cross, alors que certains préféraient en rire, lorsque d’autres commençaient à l’évoquer.

Dans un communiqué de presse diffusé ce jour, l’Union Européenne de Cyclisme (UEC) revient sur la fraude technologique qui a marqué le début de saison.

Suite à des contrôles effectués sur les vélos à l’issue de l’épreuve féminine des moins de 23 ans lors des Championnats du Monde de Cyclo-Cross UCI, qui se sont déroulés le 30 janvier dernier, le dopage technologique est venu perturber le monde du sport et plus particulièrement le cyclisme.

Comme le dit l’UEC par le biais de la Fédération Française de Cyclisme qui nous a transmis le communiqué, “ce dramatique événement pour notre sport, porte un coup très dur à sa crédibilité et nous rappelle, sans cesse, que les instances doivent rester vigilantes quant à l’existence de toute forme de fraude, qu’elle soit chimique ou technologique et qu’elles doivent rester intransigeantes quant à la défense des intérêts du cyclisme”.

L’UEC appelle à une mobilisation importante contre ce dopage, qui doit engendrer des réactions très fortes, efficientes et rapides de l’ensemble des familles du cyclisme, et en particuliers des instances dirigeantes.

L’Union Européenne de Cyclisme a ainsi décidé face au préjudice considérable que cette affaire porte au cyclisme en général, d’entamer des démarches auprès d’un conseil spécialisé pour que soit étudié tout action judiciaire possible face au cas de la championne d’Europe espoirs en titre de cyclo-cross, Femke Van den Driessche, dont le nom doit rester entaché à jamais par la bêtise.

Celle qui a été accusée d’avoir un moteur électrique et qui a déclaré pour s’en défendre que le vélo en question n’était pas le sien, allant jusqu’à dire que ce dernier lui avait bien appartenu mais qu’il avait été revendu à un de ses amis et malencontreusement mis avec ses vélos, le jour de la course, devra répondre de l’infraction constatée, devant les organes disciplinaires de l’Union Cycliste Internationale (UCI). L’action envisagée aura pour objectif de mettre à jour le processus employé pour arriver à constituer une telle fraude, ainsi que les moyens employés, tout en mettant à jour, les complicités.

Dans les prochaines semaines, l’Union Européenne de Cyclisme appelle l’Union Cycliste Internationale à accentuer considérablement les contrôles effectués aux départs et aux arrivées des grandes épreuves à venir. Ceci dans le but de faire taire toute suspicion naissante ou grandissante et de préserver toute crédibilité sportive, alors que se profilent les Jeux Olympiques de Rio.

L’Union Européenne de Cyclisme, emmenée par David Lappartient, qui préside aussi la Fédération Française de Cyclisme, entend élaborer un plan d’action contre le dopage technologique, qu’elle présentera à l’occasion de son Congrès annuel qui se tiendra en mars prochain, dont le but est la préservation de la crédibilité du cyclisme, en empêchant toute fraude ou tentative de fraude technologique constituant, comme elle le dit “une atteinte insupportable à l’ADN même du sport cycliste.”

De la tricherie, non ! De l’argent, non ! Du sport, oui !

A propos Guillaume Joubert

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