Jaune soufre de Jacques Bablon

Les excellentes éditions Jigal Polar présentent le nouveau roman haut en couleurs de Jacques Bablon : “Jaune soufre”.

Jaune souffre

Le pitch :
D’un côté il y a Rafa pour qui le boulot se fait rare et qui, diplôme en poche, se voit contraint d’enchaîner des jobs merdiques. Avec sa chance insolente, il est même possible qu’une bande de cons viennent braquer la caisse de la station-service où il bosse… De l’autre il y a Warren, parti à l’autre bout du pays sur une moto volée à la recherche d’une petite sœur qu’il n’a jamais vue… Elle, c’est Marisa, une forte tête n’ayant que moyennement confiance en l’homme, et qui après avoir incendié un dépôt de nourriture et tenté d’empoisonner les animaux du zoo, ne compte vraiment pas s’embarrasser d’un frère dont elle n’a rien à faire ! Une mère excessive d’un côté, un père tué par balle de l’autre, un pactole qui tombe du ciel, un assassin qui court toujours… Tout est apparemment là pour que les retrouvailles n’aient rien d’un conte de fées et se règlent à coups de flingues…

Mon avis de lectrice :
Si la souffrance avait une couleur, d’après Jacques Bablon ce serait le jaune… Fidèle à sa thématique pigmentaire après les excellents “Nu couché sur fond vert”, “Rouge écarlate” et “Trait bleu” toujours publiés chez Jigal Polar, mon auteur de polars préféré revient avec son nouvel opus : “Jaune soufre” un polar décapant dont l’histoire sème le trouble dans les esprits.

Rien ne parait impossible dans l’univers de Jacques Bablon qui fait des femmes des héroïnes pétries de haine et d’amour et des jeunes hommes des chevaliers des temps modernes. Avec un talent fou, Bablon élabore son récit en imaginant des personnages charismatiques avec une profondeur exceptionnelle. Le style acéré de l’auteur est redoutablement efficace et lui colle à la peau. 

Dans “Jaune soufre”, Jacques Bablon manie habilement tous les codes du polar et les étire jusqu’à leur extrémité pour emmener le lecteur très loin dans ses délires. D’une ligne à l’autre, on passe de l’émotion pure à l’ironie cinglante, du suspens haletant à la fable philosophique. La morale de l’histoire est qu’il n’y a pas de morale dans un monde où les hommes viennent au monde et le quittent en poussant un seul et même cri de souffrance.

Un pur polar comme on aime en remplir sa bibliothèque… Bonnes lectures.

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