Meilleurs Alliés au Théâtre du Petit Montparnasse

Meilleurs Alliés – Théâtre contemporain : L’Histoire d’une rencontre de 2 géants historiques. Le 4 juin 1944, Churchill rencontre de Gaulle à Londres pour l’informer de l’imminence du débarquement en Normandie.

MEILLEURS ALLIÉS

Théâtre du Petit Montparnasse

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C’est l’histoire d’un face-à-face orageux entre deux hommes charismatiques qui ont écrit l’Histoire avec un grand H. Churchill annonce à de Gaulle que le débarquement est imminent. De Gaulle est furieux ; la France Libre est écartée de la plus grosse opération militaire que le monde ait connu et qui aura lieu sur les côtes normandes. Leur rencontre est houleuse, très houleuse même puisque Churchill envisage même d’enfermer de Gaulle quelque part en Angleterre. Ces deux monstres qui s’affrontent, éprouvent l’un pour l’autre un mélange de fascination, d’estime, d’agacement allant jusqu’à l’exaspération.

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© Pascal Gely

SUR SCÈNE : Pascal Racan, Michel de Warzée, Laurent d’Olce, Denis Berner

AUTEUR :  Hervé Bentégeat

METTEUR EN SCÈNE : Jean-Claude Idée

RÉSERVATION ET BILLETTERIE :
tarifs : de 20 à 34 euros
Au guichet : Théâtre du Petit Montparnasse – 31 rue de la Gaité – 75014   Paris
Par internet : www.theatremontparnasse.com et sur les sites de réservation habituels
Par téléphone : 01 43 22 77 74
 
 

NOTE D’INTENTION DE L’AUTEUR :

On me demande une « note d’auteur » sur les raisons qui m’ont poussé à écrire cette pièce. Que dire ? Il y en a mille. Disons, d’abord, le côté shakespearien de ces personnages, individus qui se débattent dans les tempêtes sans renoncer à l’idée d’orienter le torrent de l’Histoire.

Disons, ensuite, le côté « Laurel et Hardy » de ce couple baroque, où un grand maigre introverti fait face à un petit gros exubérant.

Disons, toujours, la folie qui les anime, sans laquelle il n’y a pas de grandeur. Car enfin, Churchill et de Gaulle se prennent tous les deux, chacun à leur façon, pour Jeanne d’Arc : des voix leur ont dit, dès leur plus jeune âge, qu’ils allaient un jour sauver leur pays.

Disons aussi leurs doutes. On les croit assurés de leur bon droit, sans état d’âme, granitiques : c’est tout le contraire. À plusieurs reprises, ils ont failli tout lâcher. Depuis toujours, Churchill est rongé par la mélancolie, de Gaulle par l’aquabonisme. L’un est un optimiste dépressif, l’autre un pessimiste actif.

Disons, encore, leurs relations faites d’estime et d’agacement, de fascination et d’exaspération. Pour un romancier ou un homme de théâtre, il n’y a pas de matière plus riche que l’ambivalence des sentiments.

Disons, enfin, la part du hasard qui a fait leur destin, sans quoi l’un aurait été bibliothécaire de province et l’autre peintre du dimanche. Ils incarnent à eux deux l’essence même du pouvoir, où entrent l’ambition, l’ambivalence, la folie, le doute, la chance, le grandiose et le dérisoire, le tragique et le comique.

Il n’y a pas aujourd’hui d’exemples équivalents.

Ai-je répertorié toutes les raisons ? Bien sûr que non. Et même pas la principale.

Un jour de novembre 1944 – ou 63, ou 65… – un garçon de 10 ans aperçut au loin, debout dans sa voiture, un grand bonhomme à képi qui saluait la foule. Apparition fugitive à laquelle, un demi-siècle plus tard, il a eu envie de donner corps.

 

 

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