La banque, tome 1, Première génération, 1815-1848.

banque-t1-1815-1848-premiere-generation-dargaudParu aux éditions Dargaud, le premier tome de La banque, Première génération, de Pierre Boisserie et Philippe Guillaume pour le scénario et Julien Maffre pour le dessin, débute un premier diptyque surprenant, un univers de finance pour une saga familiale…

Juin 1815, Nathan Rothschild convie tous les gens les plus importants de Londres pour une soirée, où il semble donner des conseils pour investir en bourse… Pendant la soirée, certain de ces messieurs sont accompagnés de dames de compagnie, qui s’offrent à eux, sous la directive de Lady Redbush. Jacob Rothschild, lui, est éperdument éprit de Charlotte, une fois de plus il lui demande d’être sa maîtresse, mais cette dernière refuse, elle préfèrerait être sa femme, afin que son rang et sa fortune soient remis en ordre, mais pour lui, il n’est pas possible d’épouser une catin, même, si celle-ci a du sang noble ! Leur discussion se termine rapidement, lorsqu’ils sont interrompus par Lady Redbush, qui ordonne à Charlotte de rejoindre Lord Milligan. La soirée finie, Charlotte repart avec Lord Milligan qui lui fait savoir qu’il ne veut plus que Jacob tourne autour d’elle. Charlotte, laisse une larme coulée le long de sa joue, pour elle la dure soirée ne fait que commencer… Dans la nuit, la jeune femme se réveille, titube, et vomit, elle se rhabille rapidement pour sortir de chez Lord Milligan qui dort encore !

Ce premier tome n’est pas tendre, dès les premières planches, le lecteur est pris dans la tourmente d’une sœur et d’un frère, français, banque-t1-1815-1848-premiere-generation-dargaud-extraitqui essaient, difficilement, de retrouver leur rang et fortune. Pour cela, ils vont écouter, surveiller, les faits et gestes de ceux qui se moquent d’eux, mais les font vivre, leur patron, bourgeois. Mais loin d’être bêtes, ces deux-là vont profiter de la bourse et des guerres napoléoniennes, tout comme leur maître, Nathan Rothschild, pour réaliser un coup en bourse, mais il leurs faut encore la mise de départ… Poignant, prenant, le scénario est bien maîtriser pour une lecture intéressante, absorbante et très fluide, un joli équilibre entre le monde de la finance et de ces hommes et femmes qui manipulent ou sont manipulés par ce pouvoir… Le dessin de Julien Maffre se veut réaliste, très dynamique et travaillé, son trait clair et très expressif offre de jolies planches.

La Banque est une nouvelle série d’une bande dessinée qui allie très bien le monde de la finance et saga familiale, avec suspense, rebondissements, sentiments, déboires et succès…

A propos celine.durindel

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