Bretagne Séché Environnement confirme sa bonne santé

HutarovichNous suivons avec beaucoup de plaisir l’équipe Bretagne-Séché-Environnement (BSE) qui a montré une belle réussite depuis le début de saison, avec de jolies places d’honneur, mais aussi des victoires. Elle a confirmé sa bonne santé cette semaine, avec quatre victoires au Gabon, sur l’édition de la Tropicale Amissa Bongo qui s’est terminée ce dimanche. Le biélorusse Yauheni Hutarovich a remporté 3 victoires d’étapes et le britannique Daniel McLay y a décroché la 3éme étape, pour inscrire la première victoire de l’équipe bretonne pour la saison 2015. Ce qui est de bon augure pour la suite de la saison.

Au général, le mieux classé de l’équipe est Anthony Delaplace, qui a pris la 9ème place du général, alors que Jonathan Hivert, nouvelle recrue au sein de l’équipe a confirmé lui aussi la bonne santé de l’équipe, en ce classant jeudi dernier 11ème du Trophée Laigueglia, et 3ème du classement final sur le Tour du Haut Var, disputé ce week-end. Deux autres coureurs finissent dans le Top 20 final du Haut-Var : Pierrick Fedrigo, 12ème et Eduardo Sepulveda, 17ème.

C’est donc avec beaucoup de plaisir que les héros de la semaine ce sont exprimés sur la belle réussite de l’équipe Bretagne-Séché-Environnement.

Emmanuel Hubert, manager général adjoint: L’aspect très positif de ce tout début de saison est qu’on sent un collectif se mettre en place. C’est encourageant car une grosse partie de notre travail, cet hiver, a été basée là-dessus. Bien  entendu, il va nous falloir monter d’un cran lors des rendez-vous majeurs, et le prochain Paris-Nice est le premier d’entre eux. Mais on est déjà dans ce qu’on voulait. Et puis gagner, dans le cyclisme professionnel du moment, ce n’est jamais neutre. Quatre victoires, c’était notre bilan à la fin de la saison dernière. Là, nous sommes le 20 février…

Denis Leproux (directeur sportif à la Tropicale) : “Je retiens de cette semaine un formidable travail de toute l’équipe, coureurs et staff, tous ensemble. On a roulé, pris la course en mains quand il le fallait, travaillé des automatismes aussi qu’il nous faudra reproduire en Europe. Nos coureurs sont dans une phase de progression, ils ont dû beaucoup travaillé en intensité ici. On a été mis en danger tout le temps, sur les parcours difficiles. Ce n’est pas facile de gagner à la Tropicale… Alors quatre étapes… Les coureurs africains ne nous ont fait aucun cadeau, et nombre d’entre eux ont désormais un super niveau. Dans ce contexte, quand je vois Anthony Delaplace prendre la 9è place du général final en ayant travaillé pour ses sprinters toute la semaine, je me dis que de jolies choses nous attendent.”

Yauheni Hutarovich : ” Quel plaisir ! Sur le plan personnel, me voilà avec trois victoires avant la fin février: c’était mon score de toute la saison 2014. J’ai fait le plein de confiance. Et sur le plan collectif, je ne me souviens pas d’avoir bénéficié d’un tel travail d’équipe. Cette semaine, au Gabon, tout le monde s’est mis à la planche, sans réserve sur la capacité qu’on pouvait avoir à conclure. On a tout fait pour gagner, tout le temps. C’est un bonheur de porter ce maillot, de partager avec ces mecs.”

Dan McLay : ” Quel plaisir d’amener un sprinter de la valeur de “Huta” à la gagne trois jours d’affilée… Les finals étaient souvent tourmentés mais au bout de trois, quatre jours, nous avons trouvé un bon fonctionnement. Et deux doublés, ce n’est pas rien ! Je veux souligner le travail de tous: Ben (Jarrier), Chris (Laborie), Flo (Guillou) et Anthony (Delaplace) nous ont mis dans les conditions de conclure.”

Pierrick Fédrigo : Sur le plan personnel, j’ai pu être présent dans le final du Haut-Var, sur les Tuilières, mais je sais que la condition d’un jour n’est pas toujours celle du lendemain. C’est encourageant, avant d’entamer un dernier gros bloc de travail avant Paris-Nice. Sur le plan collectif, j’ai pu observer que l’équipe n’évolue déjà plus comme la saison dernière. Je trouvais ses coureurs dispersés, quand je portais un autre maillot. Là, avant,les endroits stratégiques, chacun se rapproche, est plus concentré. Le discours des briefings sur le sujet passe. C’est déjà très homogène.”

A propos Guillaume Joubert

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