DoggyBags – Volume dix

Le dixième volume de DoggyBags est paru aux éditions Ankama, le 29 avril 2016, offrant, de nouveaux, trois récits complets mêlant suspense, frissons et horreurs, de Bartosz Sztybor, Valérie Mangin, Simon « Hutt » T, Mojo, Ivan Shavrin et Thomas Rouzière.

doggybags-volume-10-ankamaTrois nouvelles histoires à découvrir, en commençant par Unlucky, un monde particulier où les veinards affrontent les poissards. Werner se lève, il entre dans sa salle de bain, où il va se raser. Une fois habillé il quitte le premier étage, en descendant des escaliers. Une marche craque sous son poids, il jure et promet qu’il réparera cela plus tard. Alors qu’il s’apprête à ouvrir la porte d’entrée, il sent une présence derrière lui. Sa femme est levée, elle n’arrive pas à dormir et voulait lui souhaiter bonne chance… Voilà donc Werner parti pour le travail, dans un camion de Lucky Finders, il a rejoint son coéquipier Oskar. La mission d’aujourd’hui est d’aller chez une vieille dame qui a des chats. En effet les deux hommes doivent tuer, brûler tous les chats noirs qui pourraient porter malheur. Mais la vieille dame ne se laisse pas faire, et les deux coéquipiers ont fort à faire, puisque notre héros découvre un grenier rempli de félins…

doggybags-volume-10-ankama-extraitLes histoires, une fois de plus, sont très différentes, offrant donc un monde où les veinards et les poissards s’affrontent violemment, et où la chance, voir la mort, joue de vilains tours ! Un monde en souffrance, décalé et pourtant intéressant et intelligent, qui amène efficacement au dénouement final. La vengeance est au rendez-vous dans la seconde histoire, avec un brin de fantastique, dans l’univers impitoyable et froid de la Russie. Enfin le dernier récit se déroule dans la ville fantôme de Détroit qui ne s’est jamais remis de sa faillite, mais où quelques personnages tentent de survivre, sous l’œil amusé et pervers d’un photographe… Pour les amateurs du genre, l’adrénaline, la perversité, l’excitation, mais surtout l’hémoglobine, les armes à feu, les affrontements, les exécutions et la mort ! Le graphisme, très changeant, apporte une dynamique de plus, toujours plaisant à découvrir, avec des traits déterminés pour retranscrire la violence voulue et choisie pour les récits.

Le dixième volume de DoggyBags est toujours plus brutal, offrant ainsi trois nouveaux récits de suspense, de frissons et d’horreur, où la violence est aussi présente dans les paroles, les histoires, que dans le graphisme.

A propos celine.durindel

A lire aussi

Les-cheveux-de-Papa-Pastel

Les cheveux de Papa – Ed. L’école des loisirs

Les cheveux de Papa est un album jeunesse plein d’humour, de la collection Pastel, des …

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.

WP Twitter Auto Publish Powered By : XYZScripts.com