C’est dans une ambiance de folie que s’est déroulée jeudi la 6ème édition de la plus grosse soirée électro de France : Electroshock ! Dernière étape du « Tour de France de l’électro » de Virgin Radio, Lyon était chaud bouillant pour plus de quatre heures de son à pleine puissance grâce à un panel de plus de 10 DJ présents sur place. Après avoir envahi deux fois le zénith de Paris, déchaîné le public Lillois, comblé le dôme de Marseille et retourné le zénith de Toulouse, Virgin Radio s’est attaqué à la deuxième plus grande salle de concerts en France, la Halle Tony Garnier à Lyon ! Avec pas moins de 12000 auditeurs invités à cette 6ème édition, la soirée Electroshock s’impose comme LA soirée incontournable de l’électro organisée par Virgin Radio à la conquête des villes de France. France Net Infos était sur place pour vous faire revivre la soirée emblématique de la chaîne pop-rock-électro.
Attendus à partir de 19h au sein de l’ancien Marché aux bestiaux de Lyon, inscrit à l’inventaire des monuments historiques depuis 1975, les auditeurs de Virgin Radio en provenance de toute la France remplissent peu à peu la Halle Tony Garnier, verre de bière dans une main et drapeau Virgin Radio aux couleurs de la France dans l’autre. Après une petite demi-heure de warm up made in DJ PilMat afin d’élever la chaleur humaine d’une salle déjà presque comblée, Domenico Torti fait son entrée devant un public déchaîné.
Présent à toutes les aventures Electroshock depuis la première édition, Domenico Torti sort le grand jeu et propose à la foule en folie ses mix de Rihanna, Mickael Jackson ou encore Blurred Lines de Pharell Williams & Robin Thicke qui a le don d’ambiancer d’un coup 12000 corps et fait même un petit hommage à Prince ! Dérivant créer un véritable show, Virgin Radio a sorti les grands moyens pour cette sixième édition et on peut déjà admirer des danseurs sur échasse aux costumes de bestioles hybrides et au dos enflammé, ce qui promet pour la suite !
C’est AlunaGeorge qui prend la suite ! Accompagnée de deux danseuses, Aluna Francis enflamme la scène avec ses hits vibrants et sensuels. Elle commence avec son titre de R’n’B futuriste le plus connu et le dernier en date, « I’m in Control » et la foule se déhanche en brandissant leur petit drapeau et criant leur joie. Pour ravir les plus grands adeptes de sa voix inimitables, elle interprète également « My Blood », extrait de son premier album « Body Music » sorti en 2013. Et vu l’effet que provoque ses sons sur le public, elle sait de quoi elle parle !
Motivé pour retourner la Halle Tony Garnier dès son arrivée à Lyon, Hugel entre sur scène pour son tout premier Electroshock avec une énergie sans pareille. Sous les cris et applaudissements d’une foule en délire, il entame son set d’un quart d’heure avec « Don’t Be so Shy » d’Imani qui endiablera toutes les soirées d’été. Il enchaîne avec Robin Schulz et « Where We Belong » et le public est sous son emprise pour le reste de son show !
Petit nouveau sur la scène électro, Kazy Lambist ambiance la soirée avec un set plus chill mais prometteur. Jeune compositeur multi-instrumentaliste, il fait partie des prodiges de la musique électronique et présente son nouvel EP « The Coast ». Avec son mélange des genres, il arrive timidement sur la scène de l’Electroshock et endiable les spectateurs avec une maitrise dont personne n’aurait osé douter. Enchaînant ses titres, allant de « On you » pour le plus connu à « All I Wanna Do« , en passant même pas un remix de « La Madrague » de Brigitte Bardot qu’il s’approprie comme personne, il pourra se targuer d’avoir joué son premier live devant une salle comblée d’une petite douzaine de milliers de personnes. Rien que ça !
Ofenbach, c’est LA grosse révélation de l’évènement Electroshock. On connaissait déjà le son de ces deux frenchies qui nous ravissent à chaque fois qu’ils passent à la radio, mais en live, c’est une autre histoire ! Ils attaquent en acoustique avec un chanteur au look décalé qui nous fait nous demander ce qu’il se passe. Souci technique ? Remplacement ? La foule lance même quelques huées. Mais dès lors que Shem Thomas commence à chanter, les réprobations se transforment en cris de joie et tout le monde se met à bouger dans tous les sens sur le petit dernier du duo « We Just Need A Little« .
C’est assuré, Ofenbach envoie du lourd dès son entrée ! Après quelques titres aux airs de vacances et de bière en terrasse, Brody les rejoint et la salle entière entame avec lui les paroles de « You Don’t Know Me ». On s’en prend plein les yeux et c’est avec regret qu’on les laisse partir à la fin de leur set, Ofenbach et leur équipe, venus saluer tout le monde au devant de la scène.
Sterlartronic, nouveau projet de Parov Stelar, fait partie de l’évènement Eletroshock et croyez-le ou non, une salle de 12.000 spectateurs, c’est la routine pour celui qui a joué devant des salles comblées à plus de 100.000 personnes ! Axé sur des hits mélodieux et entrainants, Stelartronic présente son EP et ravit le public en jouant « Where I Can Find My Love« , son titre le plus connu.
Grand attendu de la soirée, Møme entame son set avec le futur tube de l’été « Aloha ». Parti jusqu’en Australie pour composer son album, il est venu poser ici et là ses embruns musicaux et tout le monde prend une grande inspiration pour s’enivrer de ses titres plus que parfaits. Ayant invité son pote rappeur, il enchaine avec un son qui contraste avec la signature de la soirée mais qui fait vibrer tous les cœurs. Møme gagne la voix du public et sort en vainqueur de ce set absolument énorme !
À peine arrivée sur scène, Kungs déchaîne les esprits. Premier à passer des plus grands attendus de la soirée, il continue à faire monter la pression dans la salle et place son set sous le joug de la surprise ! Il enchaine les titres comme un maître et très honnêtement, Mark Ronson et Bruno Mars peuvent jalouser le remix d’Uptown Funk ! Des pépites d’or dans les oreilles, c’est ce que Kungs a réservé à la Halle Tony Garnier pour cette sixième édition de l’Electroshock. Il surprend tout le monde en jouant « Me, Myself and I« , titre emblématique de ce Printemps et sort le grand jeu sur « This Girl » avec trompettes, show pyrotechnique et effets spéciaux. Tout le monde suit, et découvre son tout nouveau single en dernier son. On peut dire que Kungs a réussi son pari d’ambiance » 12.000 personnes !
Après l’annonce de son arrivée imminente, c’est devant une foule en délire que The Avener lance son set. Grand habitué de l’évènement, The Avener en est a son 5ème Electroshock et on comprend vite pourquoi ! La voix de 12.000 personnes l’accompagne sur « To Let Myself Go » et « Fade Out Lines », avant d’exploser sur le remix de Daft Punk « Around The World » et sur « Castle in The Snow ». À son apogée sur scène, l’équipe technique lâche une horde de ballons sur le public et on assiste a une véritable ruée sur un océan de boules roses et blanches. Et il faut dire que si l’électro était un océan, alors The Avener nage comme un poisson dans l’eau.
Synapson fait lui aussi partie des artistes les plus attendus de la soirée. Avec Tessa B. au chant, il a également invité Sirius Trema avec qui il interprète « Control ». Habitué de l’évènement, il n’a loupé aucun Electroshock. Ana Kova le rejoint sur scène pour chanter « All In You » et la Halle Tony Garnier s’enflamme en un rien de temps.
Cassius, c’est le duo de Philippe Cerboneschi et Hubert Blanc-Francard. Venus présenter leur dernier bébé « Ibifornia » dont seulement 4 titres sont sortis pour le moment, ils sont loin des petits nouveaux de la scène électro. Cassius a bâti sa carrière depuis 1996 et fête cette année ses vingt ans de son. On regrette quelques soucis techniques au début de sa chanson la plus emblématique « I <3 U So » mais il met tout le monde d’accord sur son remix de Daft Punk. Cassius fait partie de ceux qu’il faut voir en live, pas pour les voir mais pour sentir sa musique jusque dans nos tripes, jusqu’au plus profond de notre âme.
Présenté comme LA tête d’affiche de cette sixième édition, on l’a attendu jusqu’au bout. Il s’est fait désirer et il n’y a rien d’étonnant la-dedans ! L’arrivée de Flume sur la scène se fait dans un changement de décor et sous une salve de cris, d’applaudissements et de sauts en l’air. Tout seul au milieu de son fort vitré et lumineux, Flume l’australien dont le talent n’est plus à prouver lance son set et fait exploser la Halle Tony Garnier toute entière. Véritable show de lumières, mise en scène spéciale, on en prend plein la vue. Flume est un grand parmi les grands, il fait partie des piliers de l’électro. Le public ne contrôle plus rien, on est complètement à la merci de son set endiablé et enivrant en tout point. On chante, on danse et se déhanche. « Never Be Like You », « Say It », Flume maitrise à la perfection cette rencontre entre le hip hop et l’eléctro et nous transmet son amour de la musique, lisible sur son visage. Le dernier titre qu’il nous offre clôt la soirée en apothéose. Il interprète « You and Me », connue de tous, sous une pluie de confetti. Un rêve. On le laisse partir le coeur lourd. La soirée est terminée même si on aimerai que ça ne s’arrête jamais. On regarde l’air frais et la nuit des étoiles pleins les yeux et des souvenirs inoubliables grâce à Virgin Radio.