Metallica- Hardwired…to Self-Destruct

Vingt cinq ans après la déferlante Metallica et du légendaire « Black Album », les 4 cavaliers de l’Apocalypse arriveront-t-ils à sauver la planète metal rock ? La réponse par Hardwired…to Self-Destruct ! 

metallica-hardwired-to-self-destructLe groupe métal le plus célèbre est de nouveau sous les feux de l’actualité : un double album et une tournée mondiale qui fera halte à l’AccorHotels Arena l’an prochain.Des débuts à Los Angeles en 1981avec  « Kill’Em All » à la mise à feu « Ride The lightning » 1986, à l’ascension « Master Of Puppets » et « …And Justice For All » puis la gloire mondiale avec « Metallica »1991, on passera sur les péripéties qui ont émaillé la vie du groupe. Les drames, les succès, les enregistrements, les parcours personnels et les tournées aux quatre coins du globe ont fait de Metallica les maîtres du monde. Les 90’s et les années 2000 auront été celles d’albums  honnêtes mais moins convaincants. Avec la sortie de ce Hardwired…to Self-Destruct !  l’attente du public était donc très haute. 

Par lui même, l’objet  nous revoie à une autre époque, celle des 80’s quand l’industrie du disque alors florissante sortait couramment des doubles voir triples 33T. Cet opus comporte donc lui aussi deux CD : un premier solidement charpenté, furieusement électrique, aussi rapide que bouillonnant et un second un peu plus décousu, plus expérimental dans la forme. Le premier disque s’ouvre sur un « Hardwired» d’anthologie et direct le ton est donné : c’est lourd, massif puissant, on en prend plein les oreilles pour ne pas dire …la gueule. Tout au long des 6 titres, les guitares de Kirk Hammett vrombissent, mordent les tympans, les gammes descendent ou remontent à la vitesse de la lumière, la basse de Robert Trujillo est lourde à vous en écraser le plexus, les rythmiques hypnotiques et répétitives de Lars Ulrich échafaudent un mur de son impressionnant. Sombre et inquiétant, le chant tantôt agressif, tantôt mélodieux de James Hetfield fait lui aussi partie de l’ADN du quatuor. 

Sur le second CD, on retrouve également 6 titres avec cette multiplications d’effets sonores, cet empilage successif de riffs de guitares électriques ou de frappés sec sur les cordes de basse, de roulements de fûts à gogo. Du martial  « Confusion «  à l’ultra speedé « Spit Out The Bone » le résultat nous laisse chaos, sous le choc d’une forge en pleine ébullition. On notera également l’hommage à Lemmy Motörhead, disparu en début d’année avec l’émouvant « Murder One. C’est donc avec un plaisir extrême qu’on goûte à ce retour. Retour d’autant plus satisfaisant qu’on oublie vite les précédents St Anger, Death Magnetic des années 2000. Ici on reprend l’histoire là où on l’avait laissé, autrement dit après les fabuleux  « …And Justice for alll » et »  Metallica ».

Une excellente nouvelle  que ce retour aux sources avec des chansons musclées à la taille de leur légende. A noter que Metallica sera en concert le 27 Septembre 2017  à l’AccorHotels Arena, Paris (12).   

 Jean-Christophe Mary

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