Sachez qu’on nous manipule !… Les projets secrets de la CIA.

manipulation mentale au service du renseignementAlexandre Grigoriantz signe un livre choc aux éditions Trajectoire en nous livrant plusieurs projets, parmi les plus fous, lancés par la CIA à l’époque de la guerre froide dans les domaines de la manipulation mentale du contrôle du comportement, connus sous le nom de Mind Control.

Il fut un temps obscur où plusieurs projets fous on été réalisé sur les êtres humains. Rentrez dans les projets les plus secrets de la CIA où l’éthique frôle toutes les limites. Une douzaine d’enquête vous sont livrées (l’utilisation du LSD dans les interrogatoires, l’utilisation de nouvelles drogues sur les clients des prostituées travaillant pour l’Agence, la recherche de plantes et racines aux propriétés très spéciales, l’histoire d’animaux sacrifiés pour la “recherche scientifique” mais surtout l’histoire d’Acoustic Kitty, le chat espion de la CIA…) Hypnotiser est devenue une technique de première catégorie pour obtenir ce qu’ils attendaient des personnes. Par exemple, en 1960, un programme ayant eu pour thème l’hypnotisme et la faisabilité de la création d’assassins programmés fut lancé par la division technique, serait ce une coïncidence si deux crimes très importants (le meurtre de Kennedy en 1963 et celui de Martin Luther King en 1967) fussent commandités ? Il est révélé que la CIA conditionnerait certains de ces agents … Affaire de fiction ou réalité ? Non, malheureusement ces histoires sont réelles, documents à l’appui. Mettre l’hypnose dans de mauvaises mains peut alors se révéler très dangereuse…

Vous en apprendrez sur le projet Artichoke (anciennement Blue bird) où l’idée principale était de répondre à cette question ” Est-il possible de contrôler un individu au point de l’obliger à faire ce que nous voulons qu’il fasse, contre sa volonté et même en désaccord avec les lois fondamentales de la nature relative à sa propre sécurité?”. De quoi déjà vous faire frissonner de peur rien qu’à la lecture de cette question… L’enquête la plus inquiétante étant celle sur le LSD (le sérum de vérité était utilisé auparavant). Sidney Gottlieb fut une des personnes qui ne se limitait pas seulement à être ingénieur chimiste pour mettre au point de nouvelles substances, ce dernier était prêt à passer de l’autre côté, là où la morale et l’éthique non aucune place … Son objectif était de découvrir et de mettre au point des substances permettant de contrer les efforts de l’ennemi, de parvenir à briser la résistance de n’importe quel prisonnier au cours d’un interrogatoire et de démasquer les agents doubles…

“Abolir la conscience”, “administrer une drogue sans que le patient en ait la moindre connaissance”, des termes lourds qui résonnent forcément dans nos consciences actuelles. Une histoire à la fois captivante et effrayante … Suivez aussi l’histoire de George White, personnage très important au sein de la CIA qui osait confier avoir “travaillé de tout son coeur au travers des réseaux informels, car c’était amusant, vraiment très amusant, réellement amusant” tout en expérimentant de nouvelles drogues (LSD, Marijuana etc.) sur tout type de population. Des anecdotes, il y en a beaucoup. La CIA a développé d’autres techniques plus “vigoureuses”, comme celle du ‘dard dont la pointe serait revêtue soit de TA, une substance à base d’un coquillage qui produit un poison qui provoque une intoxication paralysante, soit d’un autre type de poison, pouvant provoquer une attaque cardiaque immédiate”. L’idée était de concevoir un projectile mortel sans pouvoir détecter l’origine de la mort…

Alexandre Grigoriantz nous conduit à l’intérieur du Fort Detrick, l’endroit où l’on préparait des armes bactériologiques mais dans les fameuses “chambres de sommeil” du Docteur Cameron qui déprogramme le cerveau. Des faits à vous couper le souffle. Déprogrammer le cerveau est donc possible… Une arme dangereuse.

De ces histoires, il en existe plusieurs dans “la manipulation mentale au service du renseignement”, toutes plus aberrantes, effrayantes les unes que les autres. Au travers de ce livre, Alexandre Grigoriantz nous démontre une fois de plus jusqu’où peut aller l’être humain. Un livre témoignage à lire sans conteste pour nous rappeler à quel point l’être humain peut être fou et est capable du pire.

Retrouvez mes autres chroniques ici.

A propos Jennifer Monnot

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