Addiction ou dépendance : ça ne concerne pas que les jeunes et la drogue

AlcoolPar définition, les addictions sont des comportements de consommation de substances psychoactives provoquant une souffrance psychologique et des troubles physiologiques : le sujet devient dépendant. Il est vrai que lorsqu’on entend parler de dépendance à un produit, il nous vient généralement à l’esprit que c’est un jeune qui est touché  par l’utilisation de cannabis, cocaïne… ou autre substance illicite.

 Nous oublions donc souvent que l’alcoolisme, le tabagisme, la prise importante de certains médicaments, le jeu pathologique, les achats compulsifs…font partie du lot des addictions.Les comportements addictifs se retrouvent dans toutes les tranches d’âges et dans toutes les couches de la société.

 Même si les statistiques démontrent  que les femmes sont minoritaires dans ce genre de troubles, elles sont par ailleurs majoritaires en ce qui concerne les troubles alimentaires : anorexie, boulimie. Il a été démontré que le stress joue un rôle prépondérant dans l’apparition des troubles (parfois des prédispositions génétiques pour l’alcoolisme, mais pas toujours).

 Les comportements addictifs peuvent également être concomitants, par exemple : alcool et cigarette, alcool et médicaments (psychotropes et/ou antalgiques). Cette consommation anormale entraîne fatalement une descente aux enfers plus ou moins rapide pour le malade et son entourage.

Le sujet touché perd souvent son emploi, se retrouve sans argent, car il dépense sans compter pour se fournir « sa dose » quotidienne. Sa famille se retrouve fatalement impliquée car il peut réclamer de l’argent très souvent, accumule les dettes, peut parfois devenir violent, harceler ses proches ou poser des problèmes de sécurité routière. Les familles se retrouvent alors dans des situations plus que difficiles voire inextricables.

Il faut savoir qu’il est extrêmement compliqué d’obliger une personne dépendante à se faire soigner : les médecins spécialisés sont unanimes : si le malade ne ressent pas le désir de s’en sortir, aucun traitement ne fonctionnera et sera difficilement entrepris même s’il s’agit d’une hospitalisation d’office afin de protéger la personne tant qu’elle n’a pas mis en danger autrui.

 L’entourage est alors impuissant et se sent désemparé : que faut-il faire ?

 Essayer de protéger au mieux la personne malade et en se protégeant soi en entreprenant par exemple une mesure de mise sous tutelle ou curatelle puisque bien entendu le malade est incapable de gérer seul ses intérêts.La démarche s’avère longue et difficile (passage obligé devant un médecin spécialisé et expert auprès des tribunaux) et demande auprès d’un juge à condition que l’individu soit volontaire et accepte les faits sans trop rechigner.

 

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