Silencio : Enfer carcéral, rédemption et NBA !

On profite de la prochaine sortie de l’intégrale de « Silencio : L’orphelin d’Hermosillo » aux Éditions Glénat, le 12/06/19, en version cartonnée avec des bonus graphiques, pour vous remettre un peu sur les « rails » !!!

Silencio Part 1/2/3 © Glénat

Aux commandes, le musicien Waxx et l’illustrateur Germain Gabriel, nous proposent un scénario simple mais efficace : l’histoire d’un jeune délinquant, Chicuey, qui plonge in extremis dans un monde carcéral bien « gras », bien cruel, et bien cliché. Sa rédemption : le sport et plus particulièrement le basket-ball !

  • Le décor :

Dans le pénitencier du Comté de Los Angeles. Les détenus, organisés en clans, sont de grosses brutes qui rêvent de dessouder le premier venu. Leur seul « vrai » défouloir, quand ils ne se tapent pas dessus, est le terrain de basket de la prison !

Un terrain qui ne laisse pas Chicuey indifférent. Après avoir fait connaissance avec ses compagnons d’infortune, et acquis le surnom de Silencio, grâce à ses échanges linguistiques inexistants, il se fait remarquer sur le terrain.
Mais les places au sommet s’avèrent chères : chacun des prisonniers veut se faire un nom pour pouvoir participer au tournoi de « streetball carcéral » organisé par la ville d’Inglewood.

Tandis que les entrainements vont bon train, les coups bas entre détenus ne se font pas attendre !

Silencio Part 3 © Glénat
  • Le point sur la BD :

Paru, comme je vous l’annonçais plus haut, en trois parties distinctes, ce titre « Silencio » chez Glénat, nous a fait de l’oeil dés sa sortie. Et pour cause : un graphisme très année 80, une découpe « comics book » à l’ancienne et l’histoire du personnage principal entre péché et salut !

On le découvre tant bien que mal, vu son introversion et son manque de conversation notoire, au fil du récit. Grâce aux flash-backs qui nous permettent de fouiner dans son passé. Et on s’y attache, à ce « bad boy » énigmatique et à son « pouvoir » lorsqu’il se retrouve sur un terrain de basket ! L’histoire se veut ascendante et positive. L’évolution d’un bad boy qui n’a pas eu de chance dans la vie, que le basket transcende au point d’en oublier toutes ses blessures : au sens propre comme au figuré.

Le graphisme de Germain Gabriel est de qualité. Son talent : nous tenir en haleine lors des nombreux passages où les personnages sont en plein match de basket. Un travail de haute voltige. Grâce à des découpages et des illustrations énergiques, permettent au lecteur d’être aussi captivé que devant un match en direct !

  • La conclusion :

Que dire de plus sur ce titre. La sortie du titre en trois parties a permis au lecteur de se faire une idée sur le scénario et de constater la qualité graphique et le style des deux auteurs : Waxx et Germain. Les plus alléchés n’hésiteront donc pas à se procurer l’intégrale de « Silencio » aux Éditions Glénat. Et d’une, pour parfaire leur collection. Et de deux, pour découvrir les bonus graphiques qui finiront de charmer les accros du genre !

 

A propos stef emma

Rat de laboratoire, BDphile, et couteau en second sur Le bon goût des choses ( végétarien, végétalien)

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