Marie-Françoise Thérèse Martin est née en 1873 dans une fratrie de neuf enfants dont seules cinq filles atteindront l’âge adulte, Thérèse perd sa mère alors qu’elle n’est âgée que de 4 ans. Elle choisit alors sa soeur Pauline comme seconde maman. Mais l’entrée au Carmel de cette dernière, suivie de ses soeurs, la plonge dans une profonde affliction. Fragilisée par ces abandons successifs, elle tombe gravement malade. Thérèse décide alors d’entrer à son tour au Carmel, en quête d’amour, d’apaisement et de dévotion.
Son père l’accompagne à Rome où elle plaidera sa cause devant le Pape Léon XIII pour obtenir une dérogation, du fait de son jeune âge. Elle n’a que 14 ans. Elle disparaîtra 10 ans plus tard et sera canonisée en 1925 par le Pape Pie XI dont la Basilique de Lisieux, édifiée en son honneur pour accueillir les fidèles de plus en plus nombreux, est aujourd’hui le plus grand lieu de pèlerinage en France, après Lourdes. Parue un an après sa mort, son autobiographie, constituée en partie de ses souvenirs d’enfance, connaîtra un immense rayonnement dans le monde (on évoque des traductions en plus de 60 langues) et fera d’elle « la plus grande Sainte des Temps Modernes » d’après le Pape Pie XI. Après « Vivre d’amour » et « Rappelle-toi », il s’agit là du 3ème extrait de l’album Thérèse