Cloud Atlas un film de Lana et Andy Wachowski et de Tom Tikwer

Cloud Atlas est un film de science fiction réalisé pr Lana et Andy Wachowski et Tom Tikwer, d’après une oeuvre réputée impossible à adapter au cinéma : la cartographie des nuages de David Mitchell.

Il fallait bien s’y mettre à plusieurs pour adapter, scénariser, réaliser et porter à l’écran ce chef d’oeuvre de la science-fiction. Et bien sûr, personne n’était mieux placé pour le faire que le duo de choc des “Matrix”.

cloud atlasL’histoire ou plutôt les histoires :

Oui parce qu’il y a six histoires parallèles et perpendiculaires qui s’enchevêtrent pour former un tout très original et inattendu.  Six histoires qui se déroulent sur cinq siècles, et où l’on retrouve des personnages et leur filiation au fil des siècles.

L’on voit un jeune avocat embarqué en Afrique pour signer un contrat juteux de traite d’esclave. Et un musicien homosexuel persécuté pour ses penchants, on vit l’aventure d’une journaliste mettant la main sur un projet révolutionnaire, et on assiste à la naissance d’une déesse, puis aux péripéties d’un éditeur persécuté par un écrivain et trahi par son frère,  et enfin après la fin du monde, comment un groupe d’humains résiste à une horde de cannibales et trouve le salut en partant coloniser une autre planète.

Voilà, je vous ai dit ça, je vous ai tout dit… ou presque… Le mieux est d’aller se plonger dans cette folie, ce film-fleuve de trois heures, porté par des acteurs merveilleux, un casting ciselé, des histoires aussi invraisemblables qu’elles sont mêlées les unes aux autres.

Mon avis :

La brochette d’acteurs est incroyable : Tom Hanks, Halle Berry, Hugh Grant, Susan Sarandon pour ne citer que les plus connus. Le budget maquillage a du dépasser le budget effets spéciaux ! L’originalité du film, en plus de son scénario, est que chaque acteur joue un rôle différent dans chaque histoire, mais est souvent méconnaissable ! Qu’il prenne trente ans, ou qu’il change de sexe, ou qu’il porte des antennes sur la tête…  les métamorphoses sont complexes et très subtiles.

D’ailleurs au générique de fin, on reste médusé de voir chaque rôle joué par chaque acteur. C’est une prouesse technique, esthétique et artistique très inattendue.Les thèmes abordés sont d’ordre philosophique : la transmission, les conséquences de nos actes sur nos générations futures, mais aussi métaphysiques : comment un simple pion peut être élevé au rang de dieu, d’où venons-nous vraiment ?

Dans le meilleur des mondes possibles, et si on reste dans la science fiction, gageons que Voltaire, s’il en avait eu la possibilité,  aurait adoré se plonger dans cette fresque hors du commun.

 

A propos alissash

A lire aussi

Au fil des saisons – Mes petits imagiers sonores

« Au fil des saisons » rejoint la jolie collection de « Mes petits imagiers …

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.

WP Twitter Auto Publish Powered By : XYZScripts.com