Dominique Prévost travaille le pixel photographique avec originalité .
A l’origine de chaque « tableau », une photographie sert de prétexte à l’étirement des formes, au malaxage des lumières et au re-ordonnancement de la composition. De ce traitement quasi manuel naîtra une surprenante abstraction, visuel incomparable à une image de synthèse, à une peinture ou encore à une lithographie.
“Mais une telle création ne résulte pas que de la maîtrise des outils photographiques actuels. Elle est également le fruit d’une quête artistique que nous présente, à 64 ans, Dominique Prévost. Ses recherches au-delà du graphisme le conduiront à établir, par exemple, la série « Hiéro » qui met en scène des textes composés avec un alphabet imaginaire dont les lettres proviennent des ombres stylisées d’une précédente composition .Ces œuvres – sans équivalent identifié à ce jour – définissent-elles un concept émergeant de l’art numérique” ?
A voir au Casino de Bandol, du 24 novembre au 28 décembre 2012.