Jouer les dépressifs dans la fiction de France 2, 15 jours ailleurs réussit à Didier Bourdon. Pour son rôle de cadre victime d’un burn-out et interné en psychiatrie, l’ex des Inconnus a décroché le prix d’interprétation masculine au Festival des créations télévisuelles de Luchon.
Comment avez-vous abordé ce personnage qui pète les plombs ?
J’ai surtout aimé changer de registre. Mais que l’on soit dans la comédie ou le tragique, le travail d’approche est identique et passe d’abord par la sincérité.
Ce téléfilm traitant d’un sujet de société, l’épuisement professionnel et ses conséquences, a-t-il été difficile à monter ?
Le projet était un peu compliqué à mettre en place au départ. Il paraît que mon nom a ouvert des portes. Le fait d’être un peu populaire peut sous-entendre que le public va regarder.
Comment voyez-vous l’héritage des Inconnus avec vos complices, Pascal Légitimus et Bernard Campan ?
Nous restons unis et avons un projet pour le cinéma. Nous sommes les humoristiques les plus regardés sur internet. Nos sketches ont traversé le temps. Et cela fait plaisir aujourd’hui de voir des gamins de 15-20 ans nous arrêter dans la rue.
Marie-Sylvie Maufus