Foals, ce groupe qui rend fou.

Par hasard, mais pas par erreur. C’est sous la pluie tapante un soir de festival des Vieilles Charrues que j’ai assisté au concert de ce groupe anglais : Foals ! Un nom qui ne m’était pas inconnu, mais une musique que je n’avais pas pris le soin (et je pèse mes mots) d’écouter. De savourer, même.


La curiosité, l’espoir, un pressentiment… J’ai attendu avec ces milliers de personnes, j’ai battu des coudes pour m’approcher de la scène encore et encore. Fébrilement, j’ai attendu que les membres de ce groupe au nom curieux apparaissent. Et dès les premières notes, j’ai compris. Pourquoi j’aimais tant la musique. Pourquoi il y avait tant de monde. Pourquoi on cherche toujours à découvrir de nouvelles sonorités.

Foals, c’est cinq british qui ne cherchent pas juste à faire de la musique, mais à faire LEUR musique. A l’époque où tous les groupes émergents font du neuf avec du vieux, pour rester dans la tendance vintage, Foals fait du neuf avec du neuf. Leur musique est une création de toutes pièces. Leur image, leur univers, leur show. Tout chez eux est spectacle, tout chez eux est esthétique. Et les notes qui émanent des instruments sont aussi envoûtant que la voix à la fois cristalline et écorchée du chanteur : Yannis Philippakis.

Après un premier album “Antidote”s, sorti en 2008, passé un peu inaperçu, Foals a continué à se constituer un univers enchanteur, mystique et sensuel. Tout dans leur deuxième album sorti en 2010 : “Total Life Forever” est fait pour nous entraîner dans leur monde. Et ce soir-là, aux Vieilles Charrues 2011, les Foals sont visiblement en forme. Le public aussi. Même les non-initiés. On se laisse porter par la musique, on vibre ensemble, on plane, on danse, on chante. On se laisse envelopper par les sons, par les mots, par l’ambiance.

Et quand le concert est fini, trop tôt, on se dit qu’on achètera très vite l’album de ce groupe. Qu’il valait vraiment le coup d’être trempé pour vivre ce qu’on vient de traverser. Un moment de grâce rock’n’roll. Avec ce qu’il faut de pop. Ce que les anglais font si bien. Et la mélancolie qui est là, sans être trop pressante.

On ne ressort pas indemne de l’écoute de Foals. On retient particulièrement la magnifique chanson  Spanish Sahara, ou la chanson d’ouverture de l’album True Blood. On garde quelque part au fond de notre esprit, marqué jusque dans notre chair, un peu de la musique de Foals. On se sent habité, mais on se sent bien.

Auriane HAMON

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2 commentaires

  1. Laurent MOREL

    Dans la rubrique “on est toujours mieux servi par soi même” je me permets un petit commentaire, style en interne, moi qui est aussi de France Net Infos pour te dire : il n’est pas mal ton article! :)

    Bon, moi les “foals” je les trouverais plutôt à Deauville (les courses de chevaux) (RIRE)
    FOAL : poulain de la naissance au sevrage. Un bébé cheval de 6 mois :)

    J’ai aimé ton “ils font du neuf avec du neuf” (sourire) Faudra que j’écoute ça! … A tes futurs articles! A la tienne!

    LAURENT MOREL
    foals59@yahoo.fr

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