De passage à Caen, pour la promotion de son nouveau one man show « Showman », Anthony Kavanagh se livre à France Net Infos. Entre rires (beaucoup) et émotion, l’humoriste de 46 ans se livre à cœur ouvert.
Ton spectacle s’appelle « Showman », et il porte, pour le coup, très bien son nom car on assiste à un véritable show. Est-ce que cette faculté à être capable de tout faire sur scène tu le dois à l’école américaine ?
Et bien, oui, je suis nord-américain, donc souvent quand on me dit « c’est un spectacle à l’américaine » je précise que c’est un spectacle américain à la sauce française. C’est l’inverse pour moi.
En France et au Québec, l’humour n’est pas forcément le même, as-tu une version québécoise et une version française du spectacle ?
Oui complètement, il y a 50% du show que j’écris pour les français, et que j’adapte, et 50% que j’écris pour les québécois. Mais c’est également vrai ailleurs, il faut toujours adapter sinon ça ne passe pas car nos réalités ne sont pas les mêmes. Par exemple, en Occident les enfants croient beaucoup au Père Noel, en Chine comme ils viennent de passer la journée à construire leur propre Playstation ils y croient un peu moins (rires).
Comment procèdes-tu pour tester tes nouvelles vannes pendant ta phase d’écriture ?
Je me produis dans des petits cafés théâtres au Québec, c’est obligatoire c’est ma façon de fonctionner. Et je questionne les gens après pour savoir ce qu’ils ont aimé ou pas aimé.
Gad Elmaleh part en en tournée en duo avec Kev Addams, est-ce que toi un duo ça t’aurait plu et si oui avec qui ?
C’est une bonne question, je n’y ai jamais pensé…peut-être avec Eric Antoine.
Harold Barbé