Julien CLERC au Zenith de Clermont-Fd : en toute élégance.

La salle se remplit petit à petit, les fans du premier jour sont là, au rendez-vous et attendent son retour sur scène avec impatience. Julien CLERC a choisi une playlist très jazz pour faire patienter son public.

Julien-ClercIl est 20h passé, le public du Zenith Clermont-Fd est  impatient et réclame maintenant Julien CLERC avec de nombreux applaudissements jusqu’à l’ouverture du rideau. Et nous ne sommes pas au bout de nos surprises. C’est un Julien CLERC débordant d’énergie que nous découvrons dans l’interprétation de la très dynamique chanson « Danser », 3 ème extrait de son album « Partout la musique vient ». Il est d’une élégance à couper le souffle. Vêtu d’un costume noir et de souliers vernis il ressemble à un vrai crooner. Il ne change pas. Il donne l’impression que le temps s’est arrêté.

Ce que l’on découvre aussi à ce moment là c’est tout le travail scénique et le jeu des lumières qui nous donnent l’impression que nous sommes à ses côtés lorsqu’il chante. Le grand écran derrière lui crée une proximité incroyable avec le chanteur et ses musiciens.

Tel un gentleman et le sourire aux lèvres il réussit à charmer son éternel public féminin. Elles feront d’ailleurs le déplacement au plus près de la scène pour l’admirer et danser à ses côtés jusqu’à la fin du concert. Il se montera aussi très romantique en citant sur scène un extrait des Contemplations de Victor Hugo et expliquera qu’il a co-écrit une chanson sur ce même thème avec son ami Maxime Le Forestier « On va, on vient, on rêve ».

Julien CLERC sait et aime swinguer. Et il le fait très bien notamment avec les titres comme « Le Caravanier ». Mais là où il excelle c’est quand il se met au piano et qu’il nous fait le plaisir de nous interpréter ses plus grands tubes qui n’ont pas pris une ride. C’est à ce moment là qu’il parle avec son public, qu’il se raconte. Il expliquera que la chanson « Ce n’est rien » (1971) écrite par son complice Etienne Roda-Gil ne l’a jamais quitté et qu’à chaque fois qu’il est monté sur scène il l’a chantée. Et nous aussi, nous la chantons avec cette même émotion palpable.

On retiendra aussi les magnifiques interprétations au piano de « Fais moi une place » (1990) et de « Femmes je vous aime » (1982) que nous connaissons tous par cœur.

Dans un tout autre registre plus Rock & Roll qu’il maitrise tout autant, il nous délivre des interprétations plus rythmées de « Cœur de rockeur », « Lili voulait aller danser », « Si on chantait » et de « Partir ». La puissance de sa voix se mêle parfaitement à la puissance de la guitare électrique qui le suit.

Enfin, le moment de loin le plus touchant, c’est lorsque Julien CLERC interprète sa magnifique chanson « Double enfance » (2005) dans laquelle il parle de la difficulté de s’aimer pour la vie : « Elle n’est pas donnée à tout le monde la chance de s’aimer pour la vie (…) », une magnifique chanson sur la difficulté pour un enfant de survivre à la séparation de ses parents.

Julien CLERC n’a décidément plus rien à prouver. Avec son charme et son dynamisme il a su nous livrer une prestation tout en finesse et haute en couleur. Un grand Monsieur !

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