La Louve au Théâtre La Bruyère – Paris IXe

La Louve, pièce historique et drôle ! Découvrez au théâtre les frasques amoureuses d’un François 1er jeune et dévergondé, celles-là même qui ont failli lui coûter le trône, si sa mère, la pieuse Louise de Savoie, n’avait pas veillé au grain !

LA LOUVE

Au théâtre La Bruyère

Jusqu’au 5 janvier 2017

La Louve

L’HISTOIRE (LA VRAIE) :

En 1515, à peine quelque six mois avant la célèbre bataille de Marignan, François d’Angoulême devient roi de France. Et pourtant, il faillit ne jamais l’être ! Grâce à la ferme intervention de Louise de Savoie, sa mère, la Louve, qui présida longtemps à la destinée de l’héritier présomptif du trône de France, les prédictions s’accomplirent. Les élans de jeunesse et le fougueux tempérament de celui qui deviendra un Prince éclairé, amoureux des arts, de la beauté et des femmes, faillirent bien, lui coûter la première place du Royaume.
Une comédie de la jeunesse et de l’amour, mais aussi comédie où s’entremêlent les chausse-trappes des allées du pouvoir et les intérêts personnels.

SUR SCÈNE : Béatrice Agenin, Gaël Giraudeau, Coralie Audret, Maud Baeker, Yvant Garouel, Adrien Melin, Patrick Raynal.

METTEUR EN SCÈNE : Daniel Colas

L’AUTEUR : Daniel Colas

GENRE : Comédie historique

Photo Lot

RÉSERVATION ET BILLETTERIE :

Au guichet : Théâtre La Bruyère – 5, rue La Bruyère – 75009 Paris

Par internet : www.theatrelabruyere.com et dans tous les points de vente habituels.

Par téléphone : 01 48 74 76 99

NOTE D’INTENTION DE L’AUTEUR :

La réalité, dit-on, dépasse, bien souvent, la fiction…
En effet, quel auteur, quel scénariste, irait imaginer une reine de France simulant une grossesse pour conserver le pouvoir ? Ou encore une mère s’abîmant en prières pendant vingt années afin que son fils accède au pouvoir suprême ? Et aussi un futur roi encore suffisamment naïf pour œuvrer contre son accession au trône ? Impensable, n’est-ce pas ?… Et pourtant, c’est bien ce que nous conte Pierre de Bourdeille, dit Brantôme, célèbre chroniqueur du XVIème siècle dans sa « Vie des Dames galantes » – Incroyables anecdotes reprises par nombre d’historiens, dont récemment, Guy Breton – comme quoi les petites histoires, parfois, fondent l’Histoire. Et l’avantage, justement, avec l’Histoire c’est qu’elle nous parle d’individus surgi du passé dont les comportements nous font étrangement penser à ceux de nos contemporains. Une caisse de résonnance, en quelque sorte…
C’est à partir de ces éléments, et d’autres encore, que j’ai écrit La Louve…

LE SAVIEZ-VOUS ? :

François Ier est né le 12 septembre 1494 au château de Cognac, dans la province de Saintonge relevant du duché d’Aquitaine. Il est le fils de Charles d’Orléans (1459-1496), comte d’Angoulême, (oncle du futur roi Louis XII ), et de la princesse Louise de Savoie (1476-1531). Descendant directement du roi Charles V par la branche cadette de Valois, dite d’Angoulême, François n’est pas destiné à régner. En 1496, son père meurt et sa mère, Louise de Savoie, veuve à dix- neuf ans, se consacre à l’éducation de ses deux enfants. Le testament du défunt lui en confie la tutelle, mais le futur roi Louis XII estime qu’elle n’a pas la majorité requise pour l’assumer seule et décide de partager cette tutelle. Faute d’héritier mâle (aucun des fils qu’il eut avec son épouse Anne de Bretagne ne survécut plus de quelques jours), Louis XII fait venir en avril 1498 à la cour, François d’Angoulême, son petit cousin au 4ème degré, accompagné de sa sœur aînée Marguerite et de sa mère, Louise de Savoie (mère autoritaire et possessive). François est devenu comte d’Angoulême à la mort de son père et Louis XII le fait duc de Valois en 1499. Il est l’héritier présomptif de la couronne, en qualité d’aîné de la Maison de Valois dans l’ordre de primogéniture, en vertu de la loi salique. C’est dans le château d’Amboise et sur les bords de la Loire que François grandit. Le 31 mai 1505 par testament, Louis XII montre sa volonté de marier sa fille Claude et François d’Angoulême dont la cérémonie de fiançailles a lieu le 21 mai 1506 dans le château de Plessis-lèz-Tours, clôturant la session des États généraux de Tours. Dès lors, François s’installe au château de Blois. En janvier 1512, Anne de Bretagne, très affaiblie par une dizaine de couches en une vingtaine d’années, accouche à nouveau d’un fils mort-né. Louis XII va alors se résoudre à traiter François en prince héritier, le fait entrer au Conseil du Roi et le nomme commandant en chef de l’armée de Guyenne le 12 octobre 1512. Quand François accède au trône en 1515, il a 20 ans et la réputation d’être un humaniste. Il est sacré à la cathédrale de Reims le 25 janvier 1515.

NOTRE AVIS : Quelle belle surprise !! Derrière une mise en scène simple et juste, se cache une perle : une pièce intelligente, sans temps morts, sans longueurs, truffée d’humour. Le jeu des acteurs est tout bonnement époustouflant. À aller voir dès ce soir !

A propos carolinemarquet

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Un commentaire

  1. Je suis allée voir cette pièce suite à votre article. Je vous en remercie car j’ai vraiment beaucoup aimé.

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