La 24e édition d’ Un Festival c’est trop court va débuter dans une ambiance festive. Samedi soir, le Frigo 16 du 109 accueillera le concert des Naïve New Beaters pour l’ouverture du festival du court-métrage de Nice organisé par Héliotrope. Tous ceux qui les ont vus sur scène s’en souviennent : leur énergie est communicative et leurs concerts sont de véritables shows. Avant leur passage à l’Olympia le 26 novembre, la tournée des Naïve New Beaters fera donc étape à Nice samedi 5 octobre. Ils interprèteront plusieurs morceaux du nouvel album, FVTVRVM, sorti en juin dernier. David Boring (Esteban au cinéma), l’un des trois membres du groupe, nous a parlé de ce dernier opus très réussi. Si le titre fait référence à la Rome antique, il rappelle aussi que le groupe est toujours là et compte bien s’inscrire dans le temps. Comme leurs précédents albums, FVTVRVM est addictif et on n’a qu’une hâte : entendre les titres en live !
France Net Infos : Vous serez en concert le 5 octobre à Nice pour l’ouverture d’Un festival c’est trop court. Vous connaissez bien ce festival. Ce n’est pas la première fois que vous venez…
David Boring : Je connais bien le festival. J’y ai déjà fait un dj set et j’ai présenté deux de mes films. J’ai aussi participé aux tchatches avec Botox. On est trop contents de revenir à Nice !
France Net Infos : Samedi soir, vous allez interpréter plusieurs titres de FVTVRVM. En quoi ce nouvel album est un peu différent des autres ?
David Boring : On a eu envie de se retrouver tous les trois sans trop de musiciens extérieurs. On voulait faire quelque chose qui nous plaisait, avec des structures pas forcément académiques. On voulait essayer des intros plus longues. Chacun s’est un peu fait plaisir sur cet album. On s’est lâchés !
France Net Infos : Pourquoi avoir choisi un tel titre et écrit de cette façon ?
David Boring : On avait un peu constaté que tous les groupes qui avaient commencé en même temps que nous n’existaient plus vraiment. On s’est donc dit que c’est plutôt rare qu’il y ait un groupe qui continue. Avec cette consonance latine, l’idée était de s’inscrire dans le temps, avec à la fois un regard vers le passé parce qu’on est reconnaissants de tout ce qu’on a fait et aussi un regard vers le futur parce qu’on a envie que ça dure dans le temps. C’est aussi pour nous une façon de faire un peu les crâneurs en mode « statues grecques » : on est là pour longtemps et on fait partie des murs !
France Net Infos : La pochette de l’album est superbe. Qui en a eu l’idée ?
David Boring : C’est nous ! Ca faisait longtemps qu’on pensait à des statues pour une pochette d’album. Là, il y a une mise en scène avec des statues à la fois figées et bien vivantes. Ce qui nous intéressait, c’était le contraste entre l’ancien et le moderne. Il y avait plusieurs inspirations. On est un peu les Trois Grâces sur cette pochette !
France Net Infos : Il y a un côté très cinématographique dans votre univers…
David Boring : C’est vrai qu’on a toujours eu cette dimension visuelle. Ca n’est plus trop la mode du clip et on voit les pochettes en petit format sur les plateformes mais on a toujours voulu insister sur le côté visuel. Donner des images à la musique, c’est très important pour nous. C’est une façon de se mettre en scène et de mieux incorporer l’image à la musique. Dès les premiers clips, on s’est mis en scène. J’en ai réalisé quelques-uns. On aime bien ce côté show à l’américaine et mettre en avant le côté entertainment de la musique ! En concert, on essaie de faire une sorte de kermesse pyrotechnique !
France Net Infos : On peut vous voir actuellement sur Netflix dans « Nice girls » de Noémie Saglio. Avez-vous d’autres projets cinématographiques ?
David Boring : Le 27 novembre, le lendemain de notre concert à l’Olympia, il y aura la sortie du film « Les boules de Noël » avec Kad Merad. Il y a aussi « Vade Retro », un film de vampires de Antonin Peretjako qu’on a tourné à La Réunion. C’est la première fois que j’ai un rôle principal dans un long métrage. En 2025 sortira « Babylone », une comédie musicale dans un commissariat. Je vais chanter des titres des Naïve New Beaters réinterprétés en français. Ca vaudra le coup d’oeil !
France Net Infos : Vous faites essentiellement des comédies mais on a pu entendre récemment votre voix dans « Linda veut du poulet », un film d’animation au sujet plutôt grave…
David Boring : C’est un super film ! J’aime beaucoup l’animation. D’ailleurs, j’ai un projet de série d’animation que je suis en train de développer. On vient de le pitcher au Cartoon Forum à Toulouse. On essaie de voir s’il y a des diffuseurs intéressés. On a déjà deux minutes d’animation, ce qui représente pas mal d’années de boulot !
Concert des Naïve New Beaters au 109 pour l’ouverture d’Un Festival c’est trop court samedi 5 octobre à 20h.