“Rêves dérobés” de Gérard BOUVET aux Éditions Baudelaire

Si vous faites partie de ces gens qui ne se souviennent plus de leurs rêves, bienvenus dans “Rêves dérobés” de Gérard BOUVET aux Éditions Baudelaire. Pour lui, cela ne fait aucun doute. Les rêves conditionnent ce que nous vivons, une fois (r)éveillés. Il décide donc de fabriquer ses propres rêves, de façon à combler sa frustration de ne pouvoir s’en souvenir. Nous voici donc spectateurs de nombreuses divagations, sorties tout droit de son imagination.

"Reves derobes" de Gerard BOUVET aux Editions Baudelaire
“Rêves dérobés” de Gérard BOUVET aux Éditions Baudelaire

La quatrième de couverture :

“Osez la curiosité de me suivre dans la recherche du mystère extravagant de nos rêves.
Le jour où l’éveil éteint la lumière pour nous voler l’origine de l’énigme, subsiste une vengeance imaginative qui alimente plusieurs rêves de composition. Tout est permis – changer de sexe, faire l’amour avec un arbre, devenir guêpe, goutte d’eau, vapeur, larme, virtuose de couleur. Il fourmille une multitude d’épreuves : caillou d’enfance devient pierre tombale, l’au-delà me rattrape, me procure réincarnation, serais-je chien ou scorpion ? Place aux doutes, étourdissements et fantasmes, surgissent alors de superbes histoires d’amour piteusement avortées”.

Mon avis :

“Rêves dérobés” ou lorsque le rêve dépasse la réalité… Voilà qui peut être parfois perturbant dans cette œuvre. Avec son prologue très optimiste, il nous cueille instantanément. Il nous explique qu’il est lassé d’étendre les gens raconter leurs rêves, alors qu’il n’a jamais su se souvenir d’un des siens. Il est donc résolu à écrire ses propres rêves, tels qu’il les imagine. On ressent son enthousiasme dans chaque mot prononcé. Puis nous faisons un premier pas dans cette narration onirique. Dans son premier chapitre “Vacances forestières” on est inondé d’images métaphoriques. Et cela continue crescendo tout au long de la narration. Dans l’imagination de Gérard Bouvet, TOUT prend vie ! La nature, la nourriture, les objets, les pensées… On est de suite frappé par sa volonté d’évasion, parfois complètement incontrôlable. On est bien souvent obligé de faire quelques retours en arrière, pour comprendre et visualiser quelques-unes de ses “folles” pensées. Contre toute attente, les passages que j’ai préférés sont les plus contrôlés, à savoir les poèmes : “Je voudrais”, “Le globule blanc”, “Je rêve d’un amour” ou encore “Il y a”. Si vous aimez les rêves de composition, une chose est sûre, avec “Rêves dérobés” vous ne serez pas déçus.

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