Tout savoir sur le permis de conduire en France

1,5 millions de personnes passent l’épreuve d’obtention du permis de conduire en France. Avant le 13 janvier 2014, l’échec à l’examen de conduite pouvait se révéler un grand obstacle à son obtention future. Et pour cause, le coût d’un nouveau passage de l’examen pourrait monter excessivement. Aussi, c’est le délai d’une nouvelle admission à se présenter qui paraissait plus stressant encore, il pourrait aller de 98 jours à 5 mois par endroit. Ces tracasseries ont été allégées depuis. Un stage pour les points du permis de conduire sont possible dans le cadre de la récupération de points sont possibles.

Permis de conduire

 

Le permis de conduire, aujourd’hui en France

Aujourd’hui en France, l’examen du permis de conduire est plus accessible aux aspirants. Non seulement, y a-t-il eu réduction du coût mais aussi et surtout, note-t-on un raccourcissement des délais de passage. Et ce n’est pas faux. Alors que ceux-ci variaient, avant la réforme engagée le 13 juin 2014 entre 3 et 5 mois selon les départements, les délais de passage sont ramenés à 45 jours.

Pour parvenir à cette prouesse, l’état a mis les bouchées doubles. Les policiers et gendarmes réservistes ont été mobilisés aux fins du passage de l’examen du code. De même, cinq opérateurs ont été agrées par l’état. Par ailleurs, la durée de l’examen a été, également réduite de 3 minutes. Les stages points permis de conduire offrent la possibilité de de récupérer quatre points sur son permis de conduire en deux jours. Si avant la dernière réforme, il fallait débourser autour de 1 600 euros pour passer son permis, ce coût a été largement revu en baisse offrant même la possibilité aux jeunes de le faire avec 500 euros seulement dans le cadre d’un apprentissage accompagné rendu possible, non plus à 16 ans mais dès l’âge de 15 ans. Entre 2015 et 2017, 132 inspecteurs ont été recrutés. Le renforcement de ce personnel a sans doute permis de rendre disponibles les résultats en ligne 2 jours seulement après le passage. La France n’entend pas se limiter à ces résultats ; d’autres sont en cours en vue de rendre totalement digeste le secteur.

La professionnalisation de l’enseignement de la conduite

L’examen de conduite, tel qu’il est organisé aujourd’hui, n’a pas toujours été ainsi. Les premières tentatives ont eu lieu autour de 1925. Le système de double commandes avait été préalablement rendu obligatoire en France, avant d’être étendu dans toute la France, à l’effet d’une circulaire datant du 5 juillet 1930. La même circulaire fait obligation au moniteur de détenir le permis de conduire de la catégorie pour laquelle il forme ses élèves. Avant cette réforme, ce sont les constructeurs qui s’occupaient de la formation. On a alors noté un début de professionnalisation. L’enseignement du code de la route dans les écoles primaires, l’éducation étendue à tous les usagers sont quelques-unes des grandes étapes de cette professionnalisation.

En 1949, l’Association Prévention routière fut créée. Elle sera reconnue d’utilité publique moins de 5 ans plus tard. C’est ici même qu’il y a eu un début d’uniformisation au niveau national des modalités de passage du permis de conduire. Jusque-là, ce sont les Inspecteurs qui s’occupent de l’examen pratique sous l’égide de l’Union Nationale des Associations de Tourisme (UNAT).

Il y a eu un progrès remarquable entre 1990 et 2000. Désormais, la technologie est associée à l’apprentissage de la conduite. Les projections vidéo cassettes, les livrets d’enseignement pédagogique sont quelques-uns de ces gadgets qui ont fait leur apparition dans l’enseignement de la conduite.

 

Le permis de conduire français : des origines à ce jour

C’est en 1922 dans le Code de la route que l’expression « Permis de conduire » est apparue pour la première fois. Avant elle, c’est le « Certificat de capacité » qui était en usage. L’expression désignait alors le document officiel, en France attestant de la capacité d’une personne à conduire des véhicules à moteur sur route. Depuis lors, les réformes se sont succédées les unes aux autres.

En effet, le premier texte fondateur de la sécurité routière est la loi du 30 mai 1851 portant sur la police de roulage et des messageries publiques. Les codes successifs de la route en seront plus dérivés. Alors qu’il n’y avait en circulation que 1 700 véhicules dans toute la France, les permis étaient délivrés par les ingénieurs constructeurs automobiles aux hommes âgés d’au moins 21 ans ; ceux-ci n’étaient autorisés à conduire qu’à une vitesse de 20km/h en rase campagne et 12km/h en agglomération. En mai 1898, l’autorisation a été délivrée à la duchesse d’Uzès qui fut la première femme à l’obtenir.

Avant le premier permis de conduire qui date de 1922, c’est un décret du 10 mars 1899 portant règlement à la circulation des automobiles qui viendra étendre la réforme à toute la France. La législation fait défense à quiconque de conduire une automobile s’il n’est porteur d’un certificat de capacité régulièrement délivré par le Préfet du département de sa résidence. Avec le code de la route du 31 décembre 1922, le législateur fait intervenir dans la procédure de délivrance du permis de conduire un expert accrédité par le ministre des Travaux publics. Désormais, il est possible de l’obtenir à 18 ans. Il s’en suivra, un peu plus une catégorisation des permis de conduire qui demeure d’usage jusqu’à ce jour.

La catégorisation s’est poursuivie notamment avec le code de 1954. Ce mouvement sera étendu en 1969 à la limitation de la vitesse pour les nouveaux détenteurs du permis de conduire. Entre 1994-1995, l’apprentissage anticipé de la conduite sera expérimenté avec succès. Et c’est peut-être là le début des dernières réformes entamées sous la présidence de Nicolas Sarkozy ; elles se sont poursuivies sous François Hollande. Loin d’être achevées, la poursuite des réformes semble, encore aujourd’hui incontournable.

Depuis le 9 novembre 2011, répondant à une aspiration communautaire,, la France a introduit un nouveau permis de conduire renouvelable qu’après 15 ans pour les titres délivrés. Il s’agit, concrètement d’une simple formalité de renouvellement à ne pas confondre avec un nouvel examen ou une visite médicale. La réforme n’est pas restée sans critique.

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