Pour ce nouvel opus diffusé sur France 2 des Hommes de l’ombre, Bruno Wolkowitch reprend le personnage du conseiller en communication, Simon Kapita. Appelé cette fois-ci à l’Elysée, il doit gérer une situation de crise et la Première dame de France incarnée par Carole Bouquet. Entretien avec le comédien au Festival de la fiction TV de La Rochelle.
Après PJ, vous aviez déclaré de ne plus vouloir rempiler dans une série. Pourquoi alors avoir accepté Les Hommes de l’ombre ?
On ne m’a pas présenté Les Hommes de l’ombre comme une série, mais comme un triptyque clos de 3 fois 6 épisodes sur l’avant pouvoir, le pouvoir et l’après pouvoir. Et comme la saison 1 a marché, nous avons pu tourner le deuxième volet.
Incarner un personnage récurrent ne vous intéresse pas…
Je n’ai pas le goût de la déclinaison. Par exemple, quand je suis au théâtre, j’espère que cela va s’arrêter au bout de 150 représentations. Je ne suis pas comme certains acteurs qui adorent jouer 1000 fois la même pièce. Je n’arrive pas à me mettre ce défi. Comme j’ai aussi un problème avec le quotidien dans ma vie. Et à part voir grandir mes gosses, il n’y a pas grand -chose qui me comble sur la longueur. J’aime les excès, le danger. Si à un moment donné j’ai l’impression que les choses s’installent, cela ne me rend pas heureux.
Avez-vous rencontré des hommes politiques et des conseillers en communication pour vous préparer au rôle de Simon Kapita ?
Pas du tout. Je n’ai jamais non plus rencontré de flics quand j’ai joué un policier. Je préfère vraiment laisser travailler mon imaginaire et avoir un bon partenariat avec le metteur en scène sur le texte.
Marie-Sylvie Maufus