A Nice, beau succès pour la quinzième édition de “C’est pas Classique”

Le week-end dernier avait lieu à Nice la 15ème édition de « C’est pas classique ». Pour la première fois, ce festival unique et gratuit, entièrement dédié à la musique, a dû être écourté : en raison de l’alerte rouge pluie-inondation, toutes les manifestations prévues dimanche 1er décembre ont été annulées. « C’est pas Classique » n’a donc duré que deux jours au lieu de trois.

Vendredi, dès 18h30, lorsque les portes d’Acropolis ont été ouvertes, les premiers spectateurs ont été éblouis par la performance de Patrizia Cavinato, toute de blanc vêtue, suspendue dans les airs avec son « flying piano ».

Le premier temps fort de cette quinzième édition affichait complet depuis longtemps. Comme l’a rappelé Patrick Poivre d’Arvor sur scène, tout le monde avait envie d’assister à l’hommage que rend depuis maintenant plusieurs années Anne Carrère à Edith Piaf. La chanteuse, originaire du Var, a séduit le public en interprétant avec l’orchestre philarmonique de Nice, les plus belles chansons d’amour de Piaf, arrangées et orchestrées magnifiquement par le japonais Nobuyuki Nakajima.

Samedi, place à la musique pour les petits comme pour les grands, pour les amateurs de musique classique comme pour les curieux, avides de découvertes. L’espace jeune public, proposant des pièces de théâtre, des ateliers, des initiations, a remporté un vif succès auprès des enfants et de leurs parents. Dans les autres salles, toute la journée, se sont succédé des musiciens locaux et des artistes de renommée internationale, recevant tous le même accueil enthousiaste de la part du public.

Samedi soir, il fallait faire son choix puisque deux temps forts étaient programmés. Dans la salle Athéna, le groupe « D.I.V.A » composé de cinq femmes talentueuses, a dépoussiéré le genre en proposant un opéra-rock moderne qui mélangeait le cabaret, le cirque et le music-hall. Une belle soirée qui a mis de bonne humeur le public, ravi en quittant la salle.

Dans la grande salle Apollon, Pedro Winter, fondateur du label électronique « Ed Banger », a créé l’événement en invitant l’Orchestre philarmonique de Nice à interpréter quelques-uns des titres de son répertoire. Les musiciens, sous la direction du brillant compositeur et chef d’orchestre, Thomas Roussel, ont ainsi joué des titres de Mr Oizo, SebastiAn ou de Justice, bien connus des amateurs de musique électronique. Avec ce mélange des genres inattendu, ce concert nous a prouvé que la musique classique était loin d’être figée et pouvait parfaitement se marier avec la musique électronique, éminemment moderne. Les deux mille spectateurs de la salle Apollon, de tous âges, ont réservé une belle ovation à cette « soirée spéciale ».

Comme les années précédentes, cette nouvelle édition, avec un programme riche et varié a été un grand succès. Le public s’est pressé, en nombre, à chacun des spectacles. Rendez-vous en 2020, les 4, 5 et 6 décembre pour la 16ème édition qui sera encore une fois, riche en surprises.

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