Béziers s’affiche, encore

Depuis l’élection de Robert Ménard proche du front national à la mairie de Béziers en mars 2014, la ville est au centre d’un maelstrom médiatique,  après le couvre feu pour les mineurs et la crèche de noël dans la mairie, c’est maintenant une affiche qui crée la polémique.

beziers-affiche-polemique-policeL’affiche en question pourrait être celle du nouveau film de Quentin Tarentino, une arme à feu modèle 7.65 sur fond noir, avec un message clair net et précis, «Désormais, la police municipale à un nouvel ami».Il est évident qu’un telle affiche ne pouvait que faire parler d’elle, susciter des réactions, des débats, des polémiques aussi bien dans la rue que sur les réseaux sociaux, amenant la presse et les politiques à commenter et critiquer.

Un coup d’éclat et une manipulation médiatique finement orchestrée dont le but était bien sur de placer Béziers, et Robert Ménard au centre de l’attention, afin de bénéficier d’une vitrine et d’une exposition maximale dans les médias.

Une logique que cette déclaration à l’AFP illustre parfaitement :

«Je voulais que les Biterrois sachent que leur police municipale était armée depuis le 1er février».Le maire de Béziers n’utilise pas ces affiches pour communiquer aux Biterrois mais pour communiquer avec les médias qui se feront le relais des informations que Robert Ménard met en avant dans un enrobage faisant office d’appât.

Il suffit d’observer l’affiche, la photo et la petite phrase, pour faire le constat que tout ceci est bel est bien une opération marketing, dont le produit à vendre semble être rien d’autre que la maire de la ville de Béziers en personne et sa politique sécuritaire.

La polémique semble être le meilleur atout du Maire de la ville pour donner un sentiment d’épaisseur à sa politique au niveau national et local dans le but de créer un sentiment d’action constante et de « seul contre tous» qui fait mouche dans la ville qui à donné naissance à Jean Moulin, et qui aime se sentir valorisé par une présence constante dans les médias.  Comme le disant Oscar Wilde «Qu’on parle de moi en bien ou en mal, peu importe. L’important c’est qu’on parle de moi»

A propos Agence

A lire aussi

Sète, Gianni Pettena avec “Anarchitecture” fait renaître l’éphémère au CRAC Occitanie

L’exposition présentée jusqu’au 12 mai 2024, par Marie Cozette (commissariat), a pour but de renouer …

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.

WP Twitter Auto Publish Powered By : XYZScripts.com