Les addictions, que ce soit à une substance comme l’alcool, le cannabis ou encore les médicaments ou à un comportement comme le jeu ou les achats compulsif vont toucher en moyenne 5% de la population Française. Si la prévention a largement porté ses fruits ces dernières années, la consommation d’alcool a largement augmenté chez les jeunes consommateurs avec des consommations courtes dans le temps et massives, ce que l’on appelle le « binge drinking ».
Si certains peuvent sporadiquement abuser de substances, même en grosses quantités, on va parler de dépendance ou d’addiction lorsque la consommation plaisir se transforme en consommation besoin, lorsque la personne se sent prisonnière de la substance ou du comportement ou encore lorsqu’il y a des régulières pertes de contrôle dans l’utilisation des produits.
L’addiction est une réelle maladie chronique neurologique car elle va détourner le circuit hormonal de la récompense et perturber toute la communication des neurotransmetteurs du cerveau.
Il faut parfois du temps pour que les personnes touchées aillent consulter un professionnel de santé que ce soit le médecin traitant, psychiatre, psychologue ou addictologue.
Parfois le sevrage de certaines substances doit se faire en service hospitalier notamment pour l’alcool ou les benzodiazépines (médicament anxiolytique) car il représente un risque de choc neurologique. Cependant, la plupart du temps, on peut mettre en place une prise en charge à domicile à l’aide de tous les acteurs de santé.
Parmi toutes les armes dont disposent les thérapeutes, l’hypnose Ericksonienne se développe auprès des professionnels de santé. Tout comme l’hypnose est désormais utilisée pour anesthésier des patients comme au centre hospitalier de Lyon sud, elle montre un intérêt important dans l’accompagnement des mécanismes de sevrage ou de réduction des consommations en influent sur « le craving », ce besoin impérieux d’utiliser le produit ou le comportement et pour casser ce rythme infernal ou les personnes dépendantes n’ont plus que leurs consommations comme centre d’intérêt.
Milton Erickson était un psychiatre américain qui avait cette spécificité de soigner ses patients avec des métaphores, avec la force des mots en envoyant des messages à l’inconscient avec ce précepte que chaque patient dispose en lui des ressources nécessaires pour résoudre ses problèmes et mettre en place les changements nécessaires pour évoluer.
L’accompagnement des patients dépendants doit s’opérer dans un cadre collaboratif et bienveillant, entretenir la motivation et développer l’alliance thérapeutique pour les mener vers l’abstinence ou réduire les risques physiques et psychologiques.
Lors d’une consultation chez un hypnothérapeute ou un addictologue Lyon, il est conseillé de s’adresser à un professionnel de santé diplômé : médecin, infirmier, psychologue… L’hypnose propose d’autres indications comme l’amélioration des potentiels (confiance, estime), le travail de deuil, les traumatismes, phobies et toutes problématiques psychologiques ou psychosomatiques.
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