Emmanuel Hubert rime avec Fougères

Emmanuel HubertEmmanuel Hubert rime avec Fougères. La 7ème étape qui relie aujourd’hui Livarot à Fougères est une étape particulière pour le manager général de l’équipe Bretagne-Séché-Environnement, Emmanuel Hubert.

Pour Emmanuel Hubert, Fougères est tout simplement la plus belle ville du monde : “Fougères, c’est la plus belle ville du monde ! Je suis né à Saint-Malo mais c’est là que j’ai vécu de tout petit à l’âge de 30 ans. La maison de mes parents, jusqu’à mes 15 ans, est située à 300 mètres de la ligne d’arrivée de demain. Ensuite, nous avons déménagé à Luitré, à dix kilomètres. Mais je suis toujours resté Fougerais de coeur.

Fougères, c’est aussi ses débuts dans le vélo et l’odeur de l’embrocation : “C’est aussi là, à la Roue d’Or Fougeraise, que j’ai commencé le vélo à 15 ans. Mes oncles couraient, ils sentaient l’huile de massage, j’adorais cette odeur et j’ai compris que pour avoir le droit de m’en badigeonner les jambes, il me faudrait prendre une licence. Oui, c’est ce parfum d’embrocation qui m’a donné envie de faire du vélo !”
Fougères, c’est pour Emmanuel Hubert, le souvenir de son mentor, Georges Groussard : “J’ai eu la chance, à la Roue d’Or, d’être conseillé par Georges Groussard. Un grand monsieur, neuf jours Maillot Jaune du Tour 1964 qu’il avait terminé à la 5è place. Tout le monde à Fougères le connait sous le surnom “Le Petit Poussin” que lui avait attribué la presse de l’époque. À dix kilomètres de l’arrivée demain nous serons chez lui, à la Chapelle-Janson. C’est là qu’habite ma soeur.
Lorsqu’il évoque Fougères, c’est aussi son beau maillot blanc et orange qu’il revoit :  “Le maillot de la Roue d’Or était blanc et orange, inscriptions noires et pub Cycles Jacky Chan Tsin, qui avait été un sacré coureur amateur dans les années 70. Je suis resté quatre ans avant d’être recruté, à 19 ans, par le CC Rennais. “Fougères, c’est aussi ses routes d’entraînements : Les 70 derniers kilomètres de l’étape de demain, à partir de Lassay-les-Châteaux, en Mayenne, je pourais les faire les yeux fermés. Ce sont les routes d’entraînement de ma jeunesse. Souvent, je rentrais à Fougères vent de face, plein ouest. Je pense qu’il y a un coup à faire demain ! “

A propos Guillaume Joubert

A lire aussi

Sarah Abitbol était à Nice pour l’exposition “Cri d’Alerte” : interview

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.

WP Twitter Auto Publish Powered By : XYZScripts.com