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Le Conseil d’administration de France Télévisions réuni ce 18 décembre sous la présidence de Rémy Pflimlin, a adopté le budget 2015 de l’entreprise.
Dans un contexte de plan d’économies et de baisse des effectifs, France Télévisions avait enregistré en 2013 une perte de 85 M d’euros, incluant les charges exceptionnelles liées au Plan de départs volontaires. Le budget 2014, prévoit une perte de 40M d’euros.
Pour 2015, alors que les ressources sont en retrait de 20M d’euros par rapport à l’avenant au Contrat d’objectifs et de moyens 2013-2015, principalement en raison d’une prévision plus limitée des recettes publicitaires, la perte nette prévue sera de – 9,8M d’euros, soit 0,2% du budget du groupe France Télévisions, alors que l’avenant au COM établi en 2013 prévoyait pour 2015 une perte de – 4 M d’euros.
L’écart sur les prévisions de recettes publicitaires sera compensé principalement par des économies supplémentaires par rapport à ce que prévoyait l’avenant au COM pour 2015, qui sera donc une année de retour à l’équilibre.
Le budget 2015 traduit donc la préservation des priorités stratégiques, la poursuite de la transformation numérique, et une offre de programmes de référence accentuée, au service du plus grand nombre de téléspectateurs, dans le but de renforcer leur relation de confiance avec la télévision publique. Celui-ci est aussi marquée par la baisse de la masse salariale liée à la mise en place du Plan de départs volontaires, qui ramène un effectif sous la barre des 10 000 collaborateurs.
Mais les économies se poursuivent à tous les niveaux. Elles concernent les activités du siège comme celles des régions et des outremers, ainsi que les charges directements liées aux programmes comme les frais de fonctionnement.
Le plan d’économies dans lequel s’étais engagée France Télévisions prévoyait une perte totale cumulée de 173 M d’euros sur 3 ans. Celle-ci est ramenée à 142M d’euros, en incluant les charges exceptionnelles liées au Plan de dépars volontaires alors que l’on note des ressources en retrait de 60M d’euros sur la période.
