L’inspecteur Tagliaferri doit démanteler un groupe révolutionnaire du nom de Kastah La Victoria alias KLV. Pour se faire, il engage Jack Martini. Enfin, Jack est seulement un des noms de ce jeune homme, qui depuis un traumatisme au cours de son enfance, n’a autre que trente neuf personnalités différentes !!!
Que demande le peuple pour mener une enquête, que d’avoir plusieurs hommes en un seul ?!!!
Jack Martini, un one shot déroutant à retrouver aux Éditions Shockdom, dans la collection YEP!, depuis le 26 Novembre 21 !
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Le décor :
Une chambre à l’hôpital psychiatrique …
#Jack# joue aux échecs avec sa compagne, avant que celle-ci ne le mette à terre et qu’il commence une folle nuit. Mais, les bons moments ne durent jamais. Orsola, la gardienne, fait irruption dans leur chambre et les sermonnent … Ce qui déclenche chez #Jack#, un changement soudain !! Il devient #Derek#, 42 ans. Un oracle des cœurs brisés, afin d’amadouer la vieille rombière et s’en tirer sans aucun problèmes ! Tandis qu’au dehors, on distingue le gyrophare de la police, Orsola ne sait plus quoi dire, alors que #Derek# lui fait le coup du charme.
Mais bientôt, c’est l’inspecteur Tagliaferri, qui, sans même prévenir, défonce presque la porte de la chambre. Il a besoin de Jack, et de ses multiples personnalités, pour mener à bien une enquête de la plus haute importance : un groupe de rebelles extrémistes du nom de KLV, vient de hacker la banque centrale !!
Un job parfait pour #personnalité n°29# alias #Polybius#, 18 ans, tête d’ampoule et hacker incontesté ! Direction l’ordinateur de la banque centrale pour nettoyer le cheval de troie, gentiment déposé par le KLV.
Et, le début d’une enquête, assez déroutante, où l’inspecteur devra « jouer » des différentes personnalités de Jack Martini, afin d’éclaircir au mieux cette affaire …
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Le point sur la BD :
Un one shot, aux Éditions Shockdom collection YEP!, original et totalement atypique mais un brin déconcertant ! Difficile de suivre l’action au fil des changements de personnalité de ce jeune Jack Martini, et de ses multiples compagnons. Le scénario se révèle assez complexe pour le coup, et demande à être relu plusieurs fois, afin de saisir toute la subtilité du personnage souffrant de TDI. Ainsi que le déroulement de l’enquête, que les auteurs s’amusent à mener différentes saynètes en commençant par la fin, et en remontant petit à petit le cours des événements. Puis, en revenant sur le moment présent. Une pirouette scénaristique qui nécessite une composition à plusieurs mains : Caterina Migale, Fabio Verda, Niccolo Gangi de Thierry et Ricardo Mastrocola !
L’ambiance se révèle assez amusante et complètement barrée. Francesco « Prenzy » Chiappara, dont je vous avais déjà parlé pour « Pétales enfouis », propose des graphismes aux contours épais qui accentuent les traits et les expressions des personnages pour plus de réalité.
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La conclusion :
Pour lire Jack Martini en toute quiétude, je vous conseille de bien intégrer le concept scénaristique original du flash-forward, et de comprendre la TDI. Sous peine d’être complètement perdu ! Ce nouveau titre aux Éditions Shockdom vaut tout de même le détour grâce à l’originalité de son récit, et les personnages totalement déjantés, donnant un aspect plus léger à cette enquête de hacking !!!!