Les 3 éléphants 2011, une édition pachi-dermique

 

S’est achevé hier après-midi le 14ème opus de ce festival Mayennais mêlant arts de scène et arts de rue. Du vendredi au dimanche, ce sont quelques milliers de spectateurs qui ont pu profiter de ce savant mélange artistique.

 


Ouvrant ses portes au rythme d’une soirée musicale haute-tension; Katerine, The Do, Caribou, Skeletons ou encore Lilly Wood and the Pricks s’y sont partagés la scène. Passant du rock folk à l’électro psychédélique, ce mélange de style a transporté les festivaliers venus nombreux au rendez-vous.

Dans un décor surréaliste, où son et image ont habillé l’espace urbain d’une patte futuriste, Laval pour trois jours, ne se reconnaissait plus.

En scène, les musiciens ont donné des shows à la température saisonnière : plus de 39° degrés à l’ombre, même après minuit. Chacune des prestations, d’une qualité musicale incontestable, a propagé dans l’assemblée une énergie sans précédent. D’une scène à l’autre, l’on passait dans des univers musicaux et visuels différents. Le site du festival, savamment aménagé, ne laissait aucun temps mort à nos sens tous en éveil.

Agrémentés d’un visuel haut en couleur, huit groupes de musique et cinq compagnies d’art de rue se sont partagés l’affiche du festival ce vendredi, parmi lesquels :

The Do: ce jeune groupe parisien a présenté devant un public déjà conquis son dernier album, mêlant rock, folk et pop à la voix cristalline d’Olivia Merilahti. Des ballades aux énergies débridées rock’n’rollesques, le nectar Do-ien coule de source et le show se savoure sur des nuances subtiles et harmonieuses.

Katerine : déjanté, absurde, clownesque, de dérision en dérision, il explose les carcans de la scène et propose un show survoltaique et sans limites pour le plus grand plaisir des « enfants terribles » qui sommeillent en chacun de nous.

Caribou : le quatuor électro venu d’outre atlantique, propose en scène une musique électronique nouvelle vague où rythmes et mélodies se mêlent aux visuels psychédéliques d’un univers aérien.

Les prestations de rue, nichées dans « la serre » ( espace scénique proche du parc de la perrine ) proposaient des intermèdes plus qu’originaux. L’art de rue, s’est aussi fait estival dans les rues de Laval le samedi et le dimanche après-midi, pour le plaisir des petits et des grands.

Samedi soir, ce sont Brigitte, Cocoon ou encore PS I Love You qui se sont partagés la scène pour une soirée toute aussi explosive.

Les trois éléphants n’étaient pas que roses, mais bien de toutes les couleurs : pas de répit pour les yeux et les oreilles toujours sollicités par de nouvelles découvertes.

Ce festival tout public a proposé, une fois de plus, une programmation de qualité avec un réel souci du détail et de la diversité. Cette édition parchi-dermique a donné, l’espace d’un week-end, des allures avant-gardistes à la ville de Laval.

 

Plus d’informations sur le site

www.les3elephants.com



A propos redaction

La rédaction suit les tendances du moment dans le domaine d’actualité. elle vous propose de suivre l'actualité mais aussi des chroniques de livres, cinématographiques , de suivre l'actualité de vos loisirs ( parc , spectacles , sorties ) et de vous proposer des infos fraiches par nos journalistes présents dans toutes la France qui peuvent couvrir ainsi de plus près les informations , nous proposons aussi des dossiers thématiques en fonction de l'actualité et des podcasts audio et vidéos .

A lire aussi

Motörhead : l’histoire racontée par Julien Deléglise !

Increvable Lemmy ! Drogues, alcool et décibels, en près de quarante ans de carrière avec …

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *