Salon du livre de Paris 2011

Avez-vous déjà ressenti un besoin  incontrôlé de découvrir une nouvelle île, de faire vos premiers pas dans un autre univers, d’ouvrir des yeux éblouis devant des trésors insoupçonnés ? Mon premier salon du livre de Paris a permis de découvrir des auteurs dont j’ignorais l’existence. Je conçois que j’étais attirée par les auteurs du “soleil”.

 

Samedi 19 mars, j’ai été débarquée sur une banquise, celle des auteurs du Grand Nord et ma découverte a été à la hauteur de mes exigences. Assistant à la conférence de Jorn Riel, j’ai écouté un personnage hors du commun, possédant une bonté d’âme saupoudrée d’ humour. Tous les auteurs, qui bravent le froid, réchauffent le cœur des lecteurs. Vous découvrez des auteurs passionnants : Henning Mankell (les chaussures italiennes), Gunnar Staalesen (les chiens enterrés ne mordent pas), Jo Nesbo (chasseur de têtes)…

 

Vous croisez au détour des stands des auteurs de premiers romans tel que Bénédicte Fichten : Lettre sans mots qui dépeint une jeune femme attirée par un homme marié. (Je vous informerai, lors d’une prochaine critique si elle a franchi le pas), ou Raphaël Albert, auteur fantasque, dans son roman Rue Farfadet, vous découvrirez un détective hors-norme avec une bonne dose d’humour. ( à découvrir dans une prochaine critique).

Les auteurs nordiques ont aussi laissé une place légitime aux auteurs issue de l’ Outre-Mer : Eugène Nicole : L’œuvre des mers; André Paradis : Le soleil du fleuve mais aussi les auteurs de Buenos Aires tels que Laura Alcoba : Manèges Petite histoire argentine, Pablo de Santis : Le calligraphe de Voltaire.

Ma visite fut intensive et un pur ravissement. Au détour des allées, vous croisez Marc Levy ou le ministre de la culture Frédéric Mitterrand.