Tom Jones : The Voice enflamme le Grand Rex !

Mercredi 08 septembre, Tom Jones investissait la scène du Grand Rex pour son unique concert parisien. La salle était pleine à craquer et les fans attendaient The Voice avec impatience, 2 ans après sa dernière venue Salle Pleyel. Ils n’ont pas été déçus : tous les hits étaient au rendez-vous de « What’s New Pussycat » à « It’s Not Unusual » en passant par « Sex Bomb » et « Delilah ». Les fans étaient au paradis des crooners.

Assister au concert d’un artiste qui fête près de 60 ans de carrière est toujours très excitant. Un peu après 20h30, les lumières s’éteignent et le spectacle peut enfin commencer grâce, tout d’abord, à l’incroyable dispositif scénique où trônent huit immenses projecteurs et un écran géant. Magique dès « What’s New Pussycat? », le Gallois nous transporte immédiatement de son incroyable voix et de sa présence animale. Suivent ensuite « It’s Not Unusual » « Mama Told Me Not To Come », du blues « Take My Love », ainsi que d’autres portés par la foi et la rédemption « Did Trouble Me », « Tower of Song » (Leonard Cohen), ou ce magnifique « Lazarus Man » du bluesman Terry Callier .

Entouré de ses cinq musiciens, Tom Jones récolte surtout les faveurs du public sur ses immenses tubes du passé « Delilah, « Green Grass of Home », « Sexbomb ». Tom Jones semble s’amuser plus que jamais, esquissant parfois quelques pas de danse très appréciés autour de reprises particulièrement réussies « You Can Leave Your Hat On » (Randy Newman) ou encore « Kiss » (Prince) en guise de rappel. Des chansons qui réussissent, à certains moments, à nous rendre nostalgiques, tristes ou euphoriques. Entre les titres, l’artiste plaisante avec ses musiciens et tisse une chaleureuse complicité avec son public.

Cheveux grisonnants, veste bleue, le look ne bouge pas d’une tournée à l’autre. L’âge ne semble pas avoir d’emprise sur lui. On lui donnerait facilement dix ans de moins. A 81ans, celui que l’on surnomme The Voice vit toujours à fond ses morceaux. Avec ses yeux bleus rieurs et perçants, ses cheveux blancs et son bouc, le crooner est peut-être un peu moins agité sur scène qu’il y a quelques années mais réserve toujours quelques petites poses et dont lui seul a le secret. Après un peu plus de deux heures d’un show sans faute, les fans sont conquis.

 

Titres :

What’s New Pussycat? (Burt Bacharach )

It’s Not Unusual (Les Reed )

Popstar (Cat Stevens )

The Windmills of Your Mind (Noel Harrison )

Sex Bomb

Green, Green Grass of Home

 One More Cup of Coffee (Valley Below) (Bob Dylan )

Talking Reality Television Blues (Todd Snider )

I Won’t Crumble with You If You Fall (Bernice Johnson Reagon )

Tower of Song (Leonard Cohen)

Delilah (Les Reed cover)

Lazarus Man (Terry Callier )

You Can Leave Your Hat On (Randy Newman )

If I Only Knew (Rise Robots Rise )

Kiss (Prince)

 Rappel :

 I’m Growing Old (Bobby Cole )

No Hole in My Head (Malvina Reynolds )

Strange Things Happening Every Day

 Rappel :

What a Wonderful World (Louis Armstrong)

 Strange Things  (Sister Rosetta Tharpe)

 

 

 

A propos jean-christophe.mary

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