Tom Leeb vient de sortir son premier album, “Recollection”

Depuis quelques jours, « Recollection », le premier album de Tom Leeb est disponible dans les bacs. Treize titres pour parler d’amours impossibles ou contrariées par la distance.

La superbe photo sur la pochette qu’il a choisie lui-même reflète parfaitement la tonalité de l’album. On le voit dans le lac Léman, au coucher du soleil, tout habillé, pensif, le visage tourné vers la droite, comme un homme qui a souffert mais qui remonte, au lieu de se noyer.

Tom Leeb l’avoue lui-même, « cet album est une sorte de médicament ». Comme son titre l’indique, (« recollection » signifie souvenirs en anglais)il raconte des histoires d’amours passées, des chagrins qui ont eu du mal à s’estomper. Pour tenter d’aller mieux, Tom a décidé de s’en sortir seul, « en transformant ses émotions en rimes ». C’est ainsi que ce premier album est né, composé de treize ballades. Une musique folk aux accents romantiques dans le bon sens du terme.  Comme d’autres avant lui, Tom Leeb a repris le mythique « wicked game » de Chris Isaak. Le pari était risqué mais avons-le, c’est une réussite, tout comme les titres que Tom a écrits et composés lui-même avec une sincérité évidente et touchante, que l’on perçoit chaque fois que l’on écoute l’album.

Ses émotions et ses sentiments , Tom les a écrits en anglais. Cela s’est fait spontanément, naturellement. En allant s’installer à New York à l’âge de dix-huit ans, il s’est nourri de la culture et de l’état d’esprit anglo-saxons. Parmi ses influences, il cite volontiers Bon Iver et John Mayer, des chanteurs peu connus en France. Pourtant, il a déjà écrit une chanson en français, nous a-t-il confié. Mais il n’est pas encore prêt à la chanter. A moins qu’il ne change d’avis quand il sera sur scène…

Dans quelques jours, le jeune chanteur de 29 ans va partir en tournée pour présenter ce premier album.  En juin dernier, il a assuré la première partie de Tom Jones à la salle Pleyel. Un honneur. Très bientôt, les fans de Sting pourront l’entendre en première partie, le 26 octobre à Nice et le 28 à Grenoble. « C’est un bel exercice de chanter dans de si grandes salles ». Bien sûr, il aura le trac mais il est conscient que « cela fait grandir et permet de se dépasser ».  Faire des premières parties est aussi l’occasion de voir quelles chansons sont efficaces sur scène. A partir de novembre, il parcourra la France, en tête d’affiche cette fois. Tom  a bien voulu nous dire quelques mots sur la « composition » de ces concerts à venir. Il y aura trois parties. Après une première aux tonalités plus sincères et intimes aux sons de la guitare, le concert va évoluer et gagner en intensité avec la présence d’un trio puis du groupe qui l’accompagnera sur toutes les dates. Il n’a pas envie que le public se lasse, « et puis, c’est bien d’habiller les ballades de couleurs différentes. » , reconnaît-il. Quant à l’ordre des chansons, rien n’est définitif. Selon l’ambiance, il peut décider de changer !

En ce moment, Tom Leeb est loin de s’ennuyer et cela lui convient très bien ! La musique, le cinéma, il est hors de question pour lui de choisir. On se souvient qu’il incarnait Léo, l’ami d’Edmond Rostand, dans le film d’Alexis Michalik. En pleine promotion de « Recollection », il tourne le dernier film de Nicolas Cuche, « Pourris, gâtés » avec Gérard Jugnot, Artus, Camille Lou notamment. D’autres projets l’attendent encore, un film qui va sortir cet hiver, une série en préparation. En attendant de le voir au cinéma ou à la télévision, il sera en tournée dans toute la France pour présenter son premier album, « Recollection ».