Wilson Nebula- 1&2- Un space opéra régressif – Éditions Uppercut

Le jour où Wilson Nebula a perdu sa fille à travers l’espace et le temps reste gravé dans sa mémoire. Son seul but : la retrouver au plus vite. Mais quand on est un anti-héros, drifter de l’espace, adepte de drogues et d’alcool, cette mission devient une véritable explosion d’aventures de planète en planète ! Surtout lorsque sa mère, la reine des Amazones rouges, lui met la pression…

Une aventure SF spatiale explosive et pop, style années 80, pleine de dangers cosmiques, à découvrir en deux tomes aux Éditions Uppercut !(+14)

Le décor

Vaisseau Nebula III, seizième cycle du félon…

Dans sa cabine, Wilson Nebula est en pleine extase chimique. Un peu de drogue pour s’évader, tandis que son Synth-IA, pilote émérite du Nebula, lui annonce qu’elle a repéré une planète où la divinia, une plante divinatoire, pourrait pousser. Ni une ni deux, il s’engage dans sa capsule pour explorer la planète, sous la supervision de son IA restée à bord.

Arrivé sur place, malgré une atmosphère, une composition et une température idéales, la nature et les créatures qui la peuplent sont bien moins accueillantes ! En pleine exploration, Wilson est attaqué par une créature aussi gigantesque qu’un dinosaure. Heureusement, il est plein de ressources et repère très vite son point faible… qu’il exploite avec un certain sens de l’humour grinçant. Ce monstre lui servira ensuite de monture pour atteindre la plante recherchée sans trop de souci.

Guidé par son Synth-IA, il atteint bientôt l’arbuste flamboyant dont les spores lui permettront d’avoir une vision… Et c’est là qu’il trouve des coordonnées, peut-être celles de l’endroit où se trouve sa fille, disparue depuis la nuit des temps ! De retour dans son vaisseau, l’aventure redémarre… mais les forces de l’E-Star sont déjà à ses trousses !

Le point sur la BD

Frédéric Mansour invente, Wilson Nebula, un anti-héros complet, à la fois sympathique et détestable, dans la pure veine des années 80 : un mélange de Cobra et d’Indiana Jones du futur. Tenace, insolent, mais profondément marqué par la perte de sa fille, Wilson traverse l’espace infini en dézinguant une kyrielle de monstres gluants ou gigantesques, épaulé par son acolyte de métal aux formes sensuelles : son Synth-IA.

Derrière son caractère instable, on découvre un père aimant, prêt à tout pour retrouver sa fille chérie.
Le premier tome, Perdue dans l’espace, nous plonge dans la présentation « explosive » de ce monde futuriste à la recherche d’indices.
Le second, Perdue dans le temps, dévoile davantage sur la disparition de la gamine, à travers des boucles temporelles vertigineuses, et une édition facilement repérable dans les rayons avec ses covers flashy aux Éditions Uppercut !

Le tout baigne dans un univers pop-rock rétro de Gianenrico Bonacorsi (La belle aux bois dormants) et par un héros à la virilité débordante ! Sublimé par la colorisation de Claudia Palescandolo (Monte Cristo) pour un univers pétillant où la profusion de créatures et les planches dynamiques rendent cette saga aussi intense qu’un riff de guitare électrique.

Conclusion

Une lecture mise en scène avec rythme et panache, pour les fans de la culture pop-rock des années 80, entre Buichi Terasawa et George Lucas.
Les deux tomes de Wilson Nebula nous entraînent dans une course folle à travers l’espace et le temps : celle d’un père imparfait, mais animé d’un amour indestructible.
Une parfaite incarnation du space opera et de l’anti-héros au grand cœur, à découvrir aux Éditions Uppercut !

A propos stef emma

Rat de laboratoire, BDphile, bibliothrope !

A lire aussi

Couverture du roman Ma maison chez les ploucs de Fabian Regairaz

Ma maison chez les Ploucs – Roman de Fabian Regairaz

Ma maison chez les ploucs, le premier roman de Fabian Regairaz, transforme une situation absurde …

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *