Horizons Obliques – Promenade dans l’intelligence artificielle – Urban comics

Dans un monde où l’intelligence artificielle se construit des mondes virtuels, Horizons Obliques à la lisière de la réalité, des cartographes en étudient chaque recoin. Jacob et Elena s’y sont perdus il y a des années. Une mission de sauvetage est organisée, dés années après leur disparition, grâce à leur fille aux capacités intuitives couplée à une IA du nom de Staden.

Un voyage intemporel et technologique dans une interface graphique architecturale magnifique !! À retrouver aux Éditions Urban Comics Grand Format, depuis le 26 avril 24.(+14)

Horizons Obliques © 2024, URBAN
  • Le décor :

Année 4040 – Une forêt enneigée…

Une équipe d’explorateurs et scientifiques découvrent le premier portail multidimensionnel créé par une IA. Après avoir étudié le phénomène en y envoyant des drones, des cartographes sont missionnés pour en étudier les moindres sursauts topographiques. Ils surnomment cet endroit la passerelle. Cette « passerelle » s’organise par couches successives, comme un univers virtuel, jusqu’aux confins des algorithmes créés.
Ce jour-là, Elena, une des cartographes, est à bout de souffle. Son périple au milieu de ce plan enneigé devient de plus en plus difficile.
Mais, soudain, les prémisses d’un nouveau portail apparaissent, et absorbe son esprit comme si elle était un programme. Elle se retrouve sauvée par une entité du nom de Gerardus.
Un peu plus loin, c’est son mari, cartographe également, qui subit le même sort. Son corps inerte mais encore vivant, perdu dans les limbes computationnelles, est retrouvé et sauvé par Gerardus.

Année 4048 – Avant poste de recherche spécialisé dans le voyage multidimensionnel…

Adley, la fille des deux explorateurs disparus, fait de gros progrès. Dans une espèce de transe, elle entrevoit le passé, et ressent les événements de ses parents. C’est un don psychique intuitif que les scientifiques de recherches exploitent actuellement.
Cette petite parvient même jusqu’à définir l’endroit exact où se trouvent les disparus. Elle sait qu’ils sont encore vivants, et les chercheurs craignent qu’une des IA soit malveillante, et n’ait développé de nouvelles passerelles inconnues pour capturer ces deux humains.

Adley va devoir coupler ses capacités avec Staden, une nouvelle IA développée par les scientifiques, afin de déclencher une mission de sauvetage 12 ans plus tard !!!

Horizons Obliques © 2024, URBAN
  • Le point sur le comics :

Plonger dans un monde de neurobiologie artificielle n’est pas donné à tout le monde !! Pourtant, avec ce scénario d’odyssée philosophique de Richard Blake aux Éditions Urban Comics, on découvre une autre facette. Et ces illustrations magnifiquement architecturales et graphiques, qui nous imprègnent dans l’ambiance froide et technologique des mystères de l’intelligence artificielle.
Pas-à-pas, et chapitre par chapitres, l’auteur nous présente ses protagonistes principaux. Deux cartographes perdus ou prisonniers d’une « matrice » créée par une IA du nom de Gerardmus. Une gamine aux capacités intuitives exceptionnelles, ayant grandi sans eux. Et son acolyte, une nouvelle IA programmée pour interagir avec elle : Staden. Les illustrations sont aussi fines, d’une précision « chirurgicalement » technique, que le scénario.
Quand on sait que l’IA est quelque part fabriquée pour « comprendre l’humain et l’aider dans son évolution », on constate dans le récit de Blake, qu’elle ne surpassera jamais la biologie du cerveau humain. Et qu’elle aura beau se créer des mondes, d’ Horizons Obliques », pour exister, il lui manquera toujours cette fibre de l’être vivant, et notamment l’intuition… Même si elle reste plus maline !!!

Horizons Obliques © 2024, URBAN

 

  • La conclusion :

C’est grandiose, évidemment, car Horizons Obliques nous projette dans cet inconnu qui effraie autant qu’il passionne !! Le grand format de publication d’Urban Comics donne encore plus d’effet avec ces superbes illustrations. Et le scénario prouve une nouvelle fois que les débordements technologiques de l’homme lui desserviront toujours !!!! Bref, un très bon final avec en prime, une galerie de cover et d’illustrations à vous couper le souffle !

A propos stef emma

Rat de laboratoire, BDphile, et couteau en second sur Le bon goût des choses ( végétarien, végétalien)

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