
Enfin !!! Voilà déjà quatre ans que nous les attendons… Ces Jeux olympiques, pour tous les mordus de sport, ils restent magiques. Excitation, suspense et puis il ne faut pas se le cacher, regarder des disciplines bien souvent anonymes et rares à la diffusion télévisuelle, change du traditionnel match de Ligue 1 de foot, bien trop souvent prévisible et répétitif tous les dimanches soirs. Dans la nature humaine, il est toujours passionnant de voir en l’espace de quelques secondes à quelques minutes, le destin d’un athlète célèbre ou aucunement connu, basculer du bon ou du mauvais côté du Mont Olympe. Les images des J.O. s’incrustent dans la mémoire collective. Comme elles, les noms des champions sont également perpétuels. Si un jour, vous devenez héros olympique, vous le serez à jamais ! « Un vainqueur olympique ne possède aucun passé. »
Cet évènement sportif de grande envergure, qui n’a jamais songé à y participer ? Quand t’es gamin, tu vois Marie-Jo avaler le 400 mètres à grands coups de foulées de gazelle ou Galfione toucher le ciel américain à Atlanta ; tu admires l’hectomètre expédié dans la piscine américaine par un des dieux de la natation : Monsieur Popov, et cela avant l’arrivée des Phelps et Thorpe ; tu restes ébahi devant l’exploit de David Douillet arrachant l’or une seconde fois devenant ainsi le modèle d’un Teddy Riner, lui même susceptible de suivre les traces du premier dans quelques jours dans la City ; tu regardes Eric Moussambani qui peine à finir sa course dans le parc aquatique de Sydney, t’es ému par ce nageur, t’as quasiment souffert avec lui durant les longueurs… Ca donne envie !
Certes les Olympiades aujourd’hui c’est parfois l’histoire de gros sous et d’énormes moyens. Mais sincèrement, le sportif amateur d’un quelconque pays du « sud » venu affronter le cador de son sport, entièrement couvert d’étiquettes publicitaires, reste avant tout le moteur et l’attrait de ce rendez-vous quadriennal.
Ce vendredi soir, dès la vasque allumée, 10 500 athlètes entreront véritablement dans ces Jeux Olympiques londoniens. Des exploits, des surprises, des larmes, des sourires, des émotions fortes à profusion et à apprécier. Profitons de la pleine beauté de ces Jeux, que la fête commence et que tous ces disciples d’Héraclès nous fassent de nouvelle fois rêver …
Guillaume Baret