Lawrence d’Arabie au Théâtre le 13e Art et en tournée2022

Lawrence d’Arabie –Eric Beuvron signe une mise en scène originale, rythmée et tirée au cordeau, qui relate l’incroyable histoire de Lawrence d’Arabie. Accompagnée de chants et de musique, impressionnante de précision et d’un esthétisme indiscutable, cette épopée fraternelle est terriblement divertissante voire même instructive.  On voyage en péninsule arabique aux côtés de l’attachant Dahoum, on franchit des déserts en train, on assiste aux combats, on est captivé par ce récit tellement vivant qu’il en est presque cinématographique. Une heure cinquante qui passe comme un claquement de doigts. Un petit chef d’œuvre à foncer voir sans tarder !

LAWRENCE D’ARABIE

Au Théâtre Le 13e Art – Paris

du 13 janvier au 27 février 2022

Eric Bouvron, auteur et metteur en scène pour le théâtre, de l’histoire de T. E Lawrence, jeune archéologue Britannique, devenu officier du renseignement dans le désert du Moyen-Orient pendant la Première Guerre mondiale. Une soixantaine de personnages, joués par huit comédiens, accompagnés par trois musiciens/chanteurs,  dansent, combattent et créent un univers oriental dans un décor minimaliste, propre au style d’Eric, avec un clin d’oeil au monde du cinéma.  Un spectacle abordant les thèmes de l’amitié, de la loyauté et de la trahison, dans un contexte géopolitique fascinant dont l’écho résonne encore très fortement aujourd’hui.

L’HISTOIRE

Nous sommes en 1916. La Première Guerre Mondiale fait rage. Dans le désert d’Arabie, à l’époque contrôlé par l’Empire ottoman, allié de l’Allemagne, se joue l’avenir de tout le Moyen-Orient. Un jeune et brillant archéologue anglais, Thomas Edward Lawrence, passionné par la culture arabe dont il maîtrise la langue et les dialectes locaux, se révèle vite être un précieux atout pour l’armée britannique, qui l’enrôle au sein des services du renseignement.

Le récit de ses exploits, relayés par les premiers correspondants de guerre font de lui un héros dans son pays, rapidement promu capitaine. En parallèle, Lawrence, qui a adopté le mode de vie local et s’habille comme les membres des tribus du désert, gagne la confiance des Arabes, qui le considèrent désormais comme l’un des leurs.

Le succès de l’opération de sabotage du chemin de fer du Hejaz, menée par les tribus et commandée par le capitaine Lawrence, rassurent les dirigeants arabes sur l’engagement britannique à défendre la cause que l’Occident lui-même leur a suggéré : celle de la création d’une nation arabe unie et indépendante.

Mais ce que Lawrence ignore, c’est que les gouvernements français et anglais ont déjà secrètement signé l’accord Sykes-Picot, qui prévoit, une fois la guerre gagnée, le découpage de la région à leur seul profit respectif.

Jusqu’où pourra alors aller la loyauté de Lawrence à l’égard de ses frères d’armes, qui le voient tel un prophète, quand, sans devoir renier sa patrie, il mesurera l’étendue du mensonge orchestré ? Lui restera-t-il un quelconque espoir de parvenir à renverser la situation et tenir sa promesse ?

TOURNÉE 2022 :

Du 13 janvier au 27 février – Théâtre 13e Art – Paris (75)

26 janvier : Théâtre Saint-Louis – Cholet (49)
15 février : Centre Culturel Jacques Prévert – Villeparisis (77)
9 et 10 mars : Centre Culturel Wolubilis – Bruxelles (BE)n
25 mars : Les 3 Pierrots – Saint-Cloud (92)
23 avril : Espace Culturel Bernard Dague – Louvres (95)
28 mai : Communauté de Communes de Seignanx – Saint-Martin de Seignanx (40)

INFORMATIONS PRATIQUES ET RÉSERVATION

Théâtre Le 13ème Art – Centre commercial Italie 2 – Avenue d’Italie – 75013 Paris

Du 13 janvier au 27 février 2022 – Du jeudi au samedi à 21h, dimanches  17h
(Relâche exceptionnelle le 26 janvier)

En ligne : https://le13emeart.com

Durée : 1h50

Tarifs : de 25 euros à 45 euros

 

NOTE D’INTENTION 

Les évènements se déroulent pendant la période chaotique des derniers jours de l’Empire ottoman, au Moyen-Orient. T. E Lawrence se retrouve en plein centre de cette tourmente et va jouer un rôle important pour l’armée britannique et pour les tribus arabes.

Le spectacle repose sur le dilemme impossible auquel Lawrence est confronté lorsqu’il découvre que le combat qu’il mène, que ce soit pour les Anglais ou pour les Arabes, n’est bâti que sur un mensonge, dont il n’est pas l’auteur.

Une part importante de la recherche s’est faite lors d’un voyage en Jordanie, à la rencontre d’historiens et de Bédouins, pour mieux comprendre leur vision de cette période et surtout qui était ce personnage – complexe, contradictoire mais pourtant légendaire à leurs yeux.

La pièce est écrite en cinq actes, divisés eux-mêmes en plusieurs scènes courtes. Les lieux où se déroule l’action sont multiples : du passé – avec des flashbacks en Irlande –, au présent – des sites des ruines de Karkemish au sud de l’Anatolie, aux quartiers généraux britanniques ou au palais de Hussein, le roi du Hedjaz ; du marché des chameaux au Caire à la tente du prince Fayçal ; du désert du Nefoud à Buckingham palace sous la pluie ; du cottage isolé de Lawrence à la signature du traité de Versailles à Paris….

Le chœur est composé de huit comédiens, qui jouent tous les rôles autour de Lawrence. Les comédiens et les musiciens restent sur le plateau pendant toute la durée de la pièce et tout changement s’opère à vue. Le chœur habille et déshabille les personnages, donnant l’impression qu’ils apparaissent et disparaissent.

Eric Bouvron s’appuie sur sa formation de chorégraphe pour élaborer les mouvements du chœur et l’utilisation de l’espace ; parfois structurés, comme au théâtre, ou l’espace et le temps sont essentialisés (il suffit d’un pas pour suggérer la traversée du désert, par exemple) ; parfois expansif et généreux, comme dans les chorégraphies d’Alvin Ailey.

La musique de Lawrence d’Arabie est à l’image du protagoniste… européenne, mais avec ce sentiment déraciné, fasciné par l’Orient, avec sa fougue, ses doutes et ses espoirs. Fidèle à lui-même, Eric Bouvron refuse une musique « accessoire », mais en fait bel et bien un partenaire au service du jeu d’acteur et de l’imaginaire du public, comme un décor monumental contenu dans quelques notes. Trois musiciens (chant, violon, accordéon, percussions, saz…) composent et improvisent sur scène. Ils se mêlent physiquement aux comédiens – eux-mêmes amenés à chanter et à danser – dans une symbiose forgée au fil de mois de travail.

 

A propos carolinemarquet

A lire aussi

« Eugène et la chouette » de Guillevic – « Enfance en poésie »

Dans la collection « Enfance en poésie », publiée aux Éditions Gallimard Jeunesse, les enfants …

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.

WP Twitter Auto Publish Powered By : XYZScripts.com