Le tome 2 de la série culinaire d’Emilie Parizot, Macarons et Sentiments, m’a littéralement régalée ! Entre un chef pâtissier au tempérament brûlant et une jeune femme plus piquante que les piments d’Espelette, l’histoire fait monter la température en cuisine. Alors, accrochez-vous, car les émotions – et les papilles – vont être mises à l’épreuve !
Une romance aussi épicée que savoureuse
Macarons et Sentiments, publié chez Hugo New Romance, se concentre sur Genaro et Claris. Ce sont deux personnages que j’ai adorés pour leurs personnalités aussi différentes qu’irrésistibles. Genaro, associé de Lazare, est l’incarnation parfaite du chef pâtissier passionné, avec ce mélange de charme ténébreux et de rigueur en cuisine. Claris, elle, est la touche piquante qui vient le déstabiliser, tout en s’affirmant avec aplomb. Ensemble, ils composent un duo qui nous rappelle que l’amour, c’est un peu comme la cuisine : ça se construit, ça mijote et parfois, ça explose !
Un contexte gourmand et coquin
Emilie Parizot nous plonge dans l’univers de la pâtisserie, un thème bien exploité en romance. Pour autant, elle fait se heurter l’univers plus « fast-food » de Claris à la pâtisserie haut de gamme de Genaro, et j’ai trouvé ce cadre très rafraîchissant. Cela permet d’ailleurs des situations franchement savoureuses, entre redéfinition des macarons et cours de cuisine sexy. On y découvre un Genaro qui défend ardemment ses techniques et son savoir-faire, face à une Claris qui prône la simplicité gourmande. Ces confrontations donnent lieu à des scènes croustillantes, mais aussi à des échanges de passion pure.
Des scènes brûlantes entre deux personnages au caractère bien trempé
Soyons clairs : quand Genaro et Claris se retrouvent seuls, c’est hot hot hot ! Emilie Parizot maîtrise l’art des dialogues tendus et des rapprochements impromptus qui, soyons honnêtes, nous font rougir derrière nos pages. Les étincelles entre les deux héros créent des scènes qui électrisent l’intrigue et rendent l’évolution de leur relation irrésistible. D’autant plus que dans Macarons et Sentiments, nous mettons un pied dans l’univers des soirées privées. Des soirées sensuelles et libertines auxquelles Claris a l’habitude d’assister. En mêlant Genaro à cet aspect de la vie de Claris, l’autrice nous dévoile des scènes pleines de tension érotique.
Des personnages secondaires qui enrichissent l’histoire
Un autre point fort de Macarons et Sentiments : les personnages secondaires. Mia, Gabriel, Laure et bien sûr, la Mamma, apportent chacun une profondeur supplémentaire. La famille de Genaro est pleine de caractère et attachante. Du côté de Claris, son amitié avec Laure est pétillante, belle et pleine de complicité. Et la relation de Claris avec sa fille Mia est vraiment très touchante. D’autant plus qu’encore une fois nous avons affaire à une ribambelle de personnages réalistes. En effet, loin de toujours prendre les bonnes décisions, leurs défauts les rend magnifiquement humains et attachants.
Quand Lyon manque à l’appel…
Petit bémol que j’aurais aimé ne pas soulever : l’absence du véritable « esprit lyonnais ». Macarons et Sentiments pourrait très bien se dérouler à Paris ou même à Dunkerque… C’est sûrement mon esprit chauvin qui parle, mais en tant que lyonnaise j’étais si heureuse de voir une duologie s’y dérouler. Malheureusement, on ne ressent pas vraiment l’âme de Lyon, pourtant berceau de la gastronomie française. À part une mention de quartier dans le premier tome, l’intrigue ne s’imprègne pas de la ville, ce qui est dommage pour un contexte culinaire si riche.
En résumé…
Macarons et Sentiments est un plaisir à dévorer ! L’alchimie entre Genaro et Claris, les scènes brûlantes, et les personnages secondaires rendent ce roman aussi addictif qu’une bonne recette. Emilie Parizot signe ici une suite réussie qui nous met l’eau à la bouche !