Nicole Eisenman : Une américaine à Arles, Fondation Van Gogh

Certains diront, que le choix des peintures, ou de l’artiste, ne dépendent pas de la nationalité du peintre, ou de la plasticienne. Nicole Eisenman, invitée à présenter son exposition itinérante, c’est un moyen logique, pour la Fondation Van Gogh, d’oeuvrer dans le sens de “Vincent”, le peintre Hollandais, a toujours voulu confronter son art, aux regards des autres, au partage des uns, et surtout dans l’esprit d’un amalgame pluridisciplinaire de la peinture, dans son appellation universelle.

Nicole Eisenman : The Kiss

Nicole Eisenman et les Modernes. Têtes, baisers, batailles…

L’artiste américaine est une exploratrice de la couleur, des techniques mixtes, mais aussi de l’apanage historique, de l’histoire de la peinture, au sens stricte, de son évolution depuis le graphisme, la B.D, et l’art naïf.

Nicole Eisenman produit depuis plus de trente ans une œuvre riche et variée, ouvertement sarcastique et éminemment politique. Son oeuvre s’apparente à un caractère pouvant être provocateur, et populaire. Sa pratique est inspirée de son observation basée de sa vie personnelle. Rustique parfois, les traits de son art s’imprègnent des motifs et problématiques de notre actualité. Nicole Eisenman, formule  la question de l’identité, ouvre, les conventions sociales ou abolie les rapports de la domination, dans certains aspects de ses toiles, comme dans les portraits, qu’elle présente à Arles.

“Cette exposition engage un dialogue entre la pratique de l’artiste peintre américaine Nicole Einseman (Verdun, 1965) et des œuvres d’une trentaine d’artistes modernes issues des collections des musées partenaires : l’Aargauer Kunsthaus en Suisse, la Kunsthalle de Bielefeld en Allemagne et le Kunstmuseum de la Haye aux Pays-Bas”

“Beer Garden” Nicole Eisenman

Évacuant toute référence symbolique, l’artiste est une essayiste de  l’histoire de l’art tout en mêlant des éléments de la culture populaire et de la contre-culture. Plasticienne dans l’âme et dans sa chaire, elle signe l’incandescence du métissage avec force et conviction. Son art, faisant jaillir de nouvelles associations picturales et mentales, qui enrichissent notre vision du présent, l’artiste instaure un dialogue intense, avec son public visiteur.

Plus de soixante-dix toiles et dessins de Nicole Eisenman sont présentés, offrant un panorama sur son travail depuis les années 1990 https://www.fondation-vincentvangogh-arles.org

Eric Fontaine

 

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