PowerJake : La Co_mission, un comédie horrifique française de qualité

Interview de Fred Balmer, réalisateur de PowerJake : La Co_mission

 

 

A l’occasion du Festival Mauvais genre de Tours  nous avons rencontré  Fred Balmer.

Issu des beaux-arts Fred est devenu maquilleur effets spéciaux et il réalise sa première fiction, qui est un film court intitulé PowerJake : La Co_mission. Ce court métrage autoproduit va au principal et nous plonge dans son univers en 5 min. En mêlant l’humour au gore, Fred Balmer réussit à réaliser une comédie horrifique haletante qui nous en met plein la vue.

Voici l’interview de réalisateur, que nous avons effectué à l’occasion de la nuit interdite avant la projection de son court qui à eu un véritable succès.

 

FNI: Bonjour Fred, tu peux te présenter pour les lecteurs de France Net Infos?

Fred Balmer : Bonjour, alors ça c’est mon 1er court métrage official qui s’appelle PowerJake la Co_mission. Je viens des effets spéciaux, du maquillage pour le cinéma et le spectacle en général et  je viens présenter mon premier court.

FNI : Comment en est tu venu à réaliser ce premier  court métrage ?

Fred : Cela fait longtemps que je réalisais des petites choses mais on peut dire que c’est le premier officiel avec une équipe, une organisation et quelque chose de présentable. Mais sinon j’ai fait beaucoup d’expérimentation avant et je viens aussi des beaux arts où je faisais de la communication visuelle donc je faisais aussi du dessin animé, des choses comme ça. Donc ce court reste dans l’esprit de la BD trash, un peu punk.

FNI : Donc avant tu as fais les beaux arts ?

Fred : J’ai fais les beaux arts il y a une dizaine d’année et ensuite je suis venu sur Paris pour faire des effets spéciaux et du maquillage. J’ai commencé par faire de l’assistanat et puis j’ai travaillé sur des films. Donc j’étais déjà dans l’ambiance. Tout en gardant l’idée de réaliser un jour. Ça m’a permis de rencontrer des gens avec les années puis de monter des équipes et d’un jour s’y mettre vraiment.

FNI : Lorsque tu as commencé les beaux art, c’était donc dans cette idée là.

Fred : Oui, j’ai toujours été un grand cinéphile de cinéma fantastique, d’horreur et de comédie à l’anglaise, un peu humour noir. Avec ce court métrage là, j’ai pu mêler un peu tout ça.

Ça reste une comédie horrifique, ce n’est pas un film d’horreur trash au sens noble du terme. J’appuie sur le terme comédie.

FNI : Tu peux nous en parler justement de ta comédie ?

Fred : Dans le film je me sers d’un thème de base, ça se passe dans un milieu apocalyptique au milieu des zombie avec une histoire que l’on retrouve dans les jeux vidéos comme résident evil ou les films de Romero avec un mercenaire qui est chargé d’aller se procurer un anti virus. Ça part d’une base simple. Sauf que petit problème, au milieu de la mission il est pris d’une envie d’uriner. Et cette envie prend le dessus sur la mission d’où la Co_mission. C’est un pastiche des classiques et j’en ai fait une comédie un peu grotesque mais complètement assumé.

FNI : Du coté de la réalisation, c’était comment ?

Fred : J’avais déjà écris plusieurs scénario à la base mais c’était toujours un peu irréalisable par rapport aux moyens que j’avais car celui-ci est une auto production même si maintenant il a été racheté par une production qui s’en occupe. J’étais toujours sur des idées un peu coûteuses quand on commence à chiffrer et finalement j’ai écrit ce scénario en fonction des lieux que j’avais. J’ai conçu cette histoire autour de ce que je pouvais avoir, ce qui réduit considérablement les couts. Et là ou je travaillais a l’époque, j’avais les gens qu’il me fallait. On travaillait tous dans la même enceinte, j’avais des accessoiristes, et comme je viens du maquillage/effets spéciaux j’ai participé la fabrication de tout ce qui est prothèses avec mon collègue qui s’appelle Alexis (kinebanyan) donc c’était beaucoup plus simple. Je me suis servi de l’entourage. On a tourné sur deux jours et une post production qui s’est étalé sur un petit peu plus d’un an. C’était le tournage après le tournage. C’est a dire qu’il y a beaucoup d’effet numérique, de compositing. J’ai un hélicoptère dans mon court, c’est une maquette donc il a fallut l’intégrer complètement au reste du film.

Il y avait toute cette difficulté la, c’était un vrai défi. Mais quand on est derrière son ordinateur, c’est toujours un petit plus facile que lorsque l’on est sur un plateau à diriger 20 personnes.

FNI : Comment c’est déroulé ta participation au festival mauvais genre ?

Fred : J’ai envoyé mon court. Je connaissais le festival pour avoir un peu.je lisais beaucoup MAD Movie et je me suis mis au courant des festivals qui pourrait accueillir mon court. J’ai eu quelque diffusion sur Paris. Il été en Suisse sur un autre festival. Mais c’est juste le début malgré quelque diffusions parisiennes et certains festivals.

FNI : Pour la diffusion, c’est compliqué ?

Fred : C’est-à-dire, je découvre un petit peu en même temps comme c’est la première fois que je présente un film. Mais ce n’est pas si évident que ça de pouvoir avoir son film diffusé. Mais c’est possible.

FNI : Tu es sur d’autre projet actuellement ?

Fred : J’ai terminé l’écriture d’un autre court métrage qui reste dans le même style, toujours le pastiche. Toujours dans le même esprit. J’utilise d’autre personnage existant du cinéma fantastique et j’en fais des pastiches.

 

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A propos celine.durindel

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