La sorcière du château aux chardons – Manga – Éditions Akata

Un adolescent aux origines obscures se retrouve « adopté » par celle que l’on surnomme La sorcière du château aux Chardons ! Ces deux exclus de la société vont devoir se découvrir dans une relation Maître/élève afin de développer leurs pouvoirs.

Le premier tome d’un josei urban fantasy, où apprentissage de la magie, rime avec découverte inattendue. Disponible depuis le 22 septembre 22, aux Éditions Akata. (+13)

• Le décor :

Édimbourg, Écosse. Une ruelle.

Deux hommes précédent un « prisonnier » dont les mains laissent entrevoir une lourde chaîne. Ils se dirigent vers une petite boutique d’apothicaire du quartier.

Là, une certaine Marie Blackwood, alias la sorcière noire d’Albion, leur ouvre la porte. Étonnée, elle constate que ces hommes ne sont autres que des émissaires de l’église. Ceux-ci lui demandent expressément de prendre sous son aile, un jeune garçon de treize ans bien étrange.

Au départ, totalement contre l’idée d’avoir un élève dans sa « vie », elle accepte le deal après les propositions plutôt intéressantes à propos d’aides proposées par l’Église. Cette église, qui, pourtant, en ce temps, pourchasse allègrement les sorcières !!!

Ainsi commence cette étrange cohabitation. Car le jeune paria possède apparemment un lourd passé qui lui vaut également un surnom plus qu’intrigant : Le sang de la juste indignation.

Quoi de mieux que deux exclus de la société pour s’entraider et apprendre l’un et de l’autre ?

• Le point sur le manga :

Une nouvelle série à paraître en quatre tomes seulement chez Akata. Le créateur de Goodnight, I love you, réitère dans son choix de rendre hommage à l’Europe. L’action de La sorcière du château aux chardons se situe en ancienne Écosse. La trame fantasy, nous plonge bien évidemment, avec cette situation, dans les chasses aux sorcières d’Antan que l’auteur évoque dans ce premier tome. Alors que les châtiments pour ces personnes étaient tous plus horribles les uns que les autres, les personnages principaux de cette série, semblent « protégés » par des membres de l’Église.

La « découverte » et l’apprentissage du jeune adolescent dont doit s’occuper cette « apothicaire », cachent bien des secrets sans en être vraiment conscient. Le scénario s’axe autour de ce début de rencontre entre les personnages, et du lien qui commence à naître entre eux, mêlant sentiments profonds/relation maître/apprenti. Puis, de la maîtrise des pouvoirs puissants aux origines obscures que son apprenti développe.

Les graphismes de John Tarachine envoûtent totalement, avec un style très atypique aux détails nombreux. La couv est particulièrement belle.

• La conclusion :

Auteur de « Boys love », John Tarachine nous propose ici un josei aux allures douces et intrigantes. Le ton reste quand même assez léger, malgré le contexte « sorcières/médiéval/église » axant le récit principalement sur les relations entre les personnages. La sorcière du château aux chardons aux Éditions Akata est donc, d’après ce premier tome, un nouveau manga sensible à fleur de peau. Soupçonné d’urban fantasy qui accroche l’intérêt du lecteur avec ce personnage au passé obscur qui pousse à la curiosité.