Fées des Sixties – Trilogie magique aux Éditions Les Humanoïdes Associés

Fées des Sixties, une trilogie policière et « magique » délicatement parfumée de légendes irlandaises à suivre aux Éditions Les Humanoïdes Associés depuis le 1er février 23.

Alors qu’une jeune reporter se remet à peine de la disparition de sa mère, une étrange découverte est faite dans les filets de pêcheurs. En parallèle, elle se rend à Londres pour travailler pour un grand quotidien. Dans cette ville où se côtoient fées et humains, elle retrouve un vieil ami policier, qui l’a somme de l’aider à élucider la disparition de plusieurs personnes lors des fêtes d’Imbolc.

Fées des Sixties © Humanoïdes,Inc./ 2023, Les humanoïdes Associés
  • Le décor :

Une forêt sur les bords de la Tamise, année 20 …

Deux amants s’entrelacent fougueusement. Mais l’un d’eux a déjà bien trop bu de bières, et un besoin pressant se fait sentir, avant de passer à l’acte. Pendant ce temps, l’autre homme commence à se dévêtir. Mais, qu’elle n’est pas sa surprise, lorsqu’il se retourne. Son amant a mystérieusement quitté les lieux. Déçu, il se rhabille et retourne vers la ville…

Année 60, Londres. 

Ailith Blackwood, une jeune reporter écossaise, arrive sur les quais de la gare. Elle est prête à intégrer le prestigieux journal qui l’a embauché : le Daily Telegraph.

Avant sa prise de fonction, elle s’acquitte du rendez-vous et du briefing avec le directeur général. Celui-ci, malgré les tensions entre les différents groupes ethniques de la ville, lui exprime la neutralité du journal dans cette affaire. Bien entendu, il est déjà au courant de son histoire et de la découverte à propos de sa mère disparue. Il va lui falloir du courage pour traverser tout cela.

À la fin de sa journée, elle décide de rejoindre son ami d’enfance Elliot, qui est, à présent, devenu policier. Ensemble, ils décident d’aller fêter leurs retrouvailles dans un bar. Mais, déjà, dès leur entrée, Elliot manifeste une certaine agressivité envers les « fées » déjà installées autour d’une bonne bière. Il exprime ainsi à Ailith, ses craintes et les étranges coïncidences d’affaires depuis cette cohabitation gênante.

Le premier février, fête de l’Imbolc, plusieurs civils sont portés disparus. Et ce n’est pas la jeune fille qui va le contredire. Car, si elle s’est rapprochée de la capitale, c’est aussi dans le but de poser un verdict clair sur les kidnappings qui seraient pratiqués par les habitants du royaume des fées

  • Le point sur la BD :

Un premier tome, Fées des sixties, intitulé Les disparitions d’Imbolc, entraînant et particulièrement enrichissant. Jules Maroh fait tanguer son « thriller/policier fantastique » sur plusieurs sujets. Il enrichit son scénario de légendes et de créatures célestes certes. Mais entreprend également de soulever des sujets comme l’homosexualité, la différence, les règles nécessaires à mettre en place dans un monde nouveau toujours sur le fil, avec ces craintes infondées sur l’inconnu. Son univers est particulièrement référencé, absolument original, coloré, et les différentes intrigues nous laissent pendues à chaque page. 

On reconnaît les inspirations de Giulio Macaione, que l’on avait déjà fortement appréciées sur Basilico et Sirocco. Des illustrations réalistes, et de pleine pages, incroyablement colorées, gaies ! C’est vraiment une belle œuvre, intrigante à souhait.

  • La conclusion :

Une trilogie à ne pas manquer avec un second tome qui paraîtra le 5 avril, et le dernier le 7 juin 23 !

Fées des sixties aux Éditions Les Humanoïdes associés, plaît par son originalité, et le mélange de deux mondes bien distincts. Mais surtout, par sa trame de fond exploitant des sujets bien plus profonds, comme la noirceur de l’âme humaine. L’acceptation de l’homosexualité dans nos sociétés. La difficulté à accepter l’autre.

Chaque tome est entrepris par des auteurs différents et les récits portent chacun sur une enquête. Une chose est sûre, les portes d’Avalon et les habitants de Londres ont encore de nombreuses choses à nous dévoiler !!!!

A propos stef emma

Rat de laboratoire, BDphile, et couteau en second sur Le bon goût des choses ( végétarien, végétalien)

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